En détention provisoire depuis février 2021, à la suite d’une audience qui s’est tenue au tribunal de Première instance de Douala le mardi 11 mai 2021.
Loïc Njeuken alias « Shakiro » et Roland Mouthe alias « Patricia » puisqu’il s’agit d’eux, devront passer 5 ans de prison et doivent également s’acquitter d’une amende de 200 000 Fcfas’ils ne veulent pas voir augmenter, leur nombre d’années derrière les barreaux. Selon leur avocat, ils sont accusés de «tentative d’homosexualité» et «outrage public aux mœurs et défaut de carte d’identité».
Shakiro et Patricia « ont aussi écopé d’une amende de 200.000 Fcfa (300 euros) et des frais de procédure de 22.300 Fcfa (33 euros) et risquent un an supplémentaire de prison au cas où ils ne parviennent pas à payer ces sommes», a-t-il ajouté.
Suite à cette condamnation, les organismes de défense des droits de l’homme s’inscrivent en faux par rapport à ce verdict. Dans un rapport rendu public le 14 avril dernier, Human Right Watch dénonce les actes « homophobes » donc seraient continuellement victimes les personnes transgenres au Cameroun.
Malgré les pressions occidentales et des Organisations non gouvernementales (Ong), les relations sexuelles contre-nature demeurent un délit au pays de Paul Biya. En effet, l’homosexualité est interdite par la loi. La législation a prévu des peines allant de 6 mois à 5 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 200.000 Fcfa à l’encontre de toute personne qui entretiendrait des rapports sexuels avec une personne du même sexe.
Aubin BEKONDE