C’était le 02 Avril 2024, dans la salle des banquets de la Croix-Rouge camerounaise à Yaoundé.
Pour la présidente de la Croix-Rouge camerounaise, Cécile Akame Mfoumou, « Un protocole d’action précoce est par définition un plan formel qui guide la mise en œuvre efficace et en temps opportun d’actions rapides, lorsqu’une prévision météorologique ou climatique menaçante montre que la probabilité que les populations soient gravement touchées dans une zone ciblée est élevée ». Pour ce faire, la Croix-Rouge camerounaise dans ses missions et son positionnement comme acteur majeur dans les actions anticipatoires sur les inondations dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun a le 02 avril dernier procédé au lancement du projet « Actions anticipatoires sur les inondations au Cameroun ». En effet, il s’agit pour la Croix-Rouge, de répondre de manière précoce aux vulnérabilités causées par les inondations dans notre pays.
Toutefois, les objectifs de ce projet se déclinent à plusieurs niveaux. Il s’agit entre autres de réduire l’impact des catastrophes, de renforcer la résilience des communautés face aux aléas climatiques, de positionner la Croix-Rouge camerounaise comme acteur majeur dans les actions anticipatoires sur les inondations dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, d’améliorer la capacité opérationnelle de la Croix-Rouge camerounaise en utilisant les prévisions météorologiques dans cette région pour analyser les risques et avoir les éléments déclencheurs plus ou moins fiables pour les actions précoces avant les catastrophes.
Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de plusieurs partenaires entre autres, le chef de délégation de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, et le soutien financier du gouvernement italien représenté par sa mission Diplomatique au Cameroun.
A titre de rappel, la croix rouge a une mission exclusivement humanitaire de protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés et d’autres situations de violence, et de leur porter assistance. Au Cameroun, elle intervient dans les régions de l’Extrême-nord et de l’Est afin d’améliorer la résilience des populations vulnérables.
Ernesthine BIKOLA