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Cameroun : le Gouvernement appelle au non respect des villes mortes

 Par un point de presse d’urgence,  ce dimanche 02 Novembre 2025 pour dénoncer les “appels à l’insurrection et aux villes mortes” lancés après la proclamation des résultats de la présidentielle du 12 octobre. Le ministre de la Communication, Rene Emmanuel SADI demande aux camerounais de vaquer librement à leurs occupations.

Le Ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, porte-parole du Gouvernement a pris la parole devant une salle comble de journalistes nationaux et étrangers. Ce point de presse gouvernemental visait à clarifier la position de l’Etat après la montée des tensions qui a suivi la proclamation officielle de la présidentielle, le 27 Octobre 2025, avec la victoire du Candidat Paul Biya 53,66%. Le ministre a félicité le peuple camerounais pour sa maturité politique et a rappelé que l’élection s’est déroulée dans le calme, la liberté et la transparence avant de renchérir que Le Cameroun a choisi l’expérience et la sagesse, pas le désordre”, soulignant que la contestation des résultats “n’a aucune base légale”.

« Le gouvernement condamne sans réserve les appels à l’insurrection aux villes mortes ou la désobéissance civile, qui sont de nature à mettre en péril la paix sociale et le développement économique » a affirmé fermement le porte-parole du Gouvernement.

S’appuyant sur l’article 116 du Code pénal camerounais, Rene Emmanuel Sadi a rappeler qu’est punit de 10 à 20 ans de prison toute participation à un mouvement insurrectionnel. Il a confirmé que plusieurs personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans le cadre des enquêtes en cours.

Le porte-parole du Gouvenement a salué le professionnalisme et la retenue exemplaire des forces de défense et de sécuritéaucune force disproportionnée n’a été utilisée”, contrairement à certaines affirmations relayées sur les réseaux sociaux et par des chancelleries étrangères mal informées.

Le ministre de la Communication a invité les partenaires internationaux à adopter une approche objective et respectueuse de la souveraineté camerounaise”, estimant que “nul n’a le droit de se muer en donneur de leçons.

En convoquant ce point de presse, René Emmanuel Sadi a voulu marquer les esprits : le Cameroun ne tolérera ni insurrection ni manipulation. Le gouvernement tente d’éviter une escalade qui pourrait fragiliser la stabilité du pays.
Mais sur le terrain, la tension reste palpable : entre la volonté de l’État d’imposer l’ordre et le sentiment d’injustice exprimé par une partie de l’opinion, le fossé se creuse.

Luther SANA

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