Selon la Cameroon Water Utilities corporation, l’eau potable est captée à partir d’une ressource de surface (fleuve ou rivière) ou de profondeur, pour assurer le prélèvement de gros débits et selon les cas faire face à la période d’étiage.
Dans les deux situations, indique la CameroonWater Utilities corporation (Camwater), les études d’analyse de la qualité de l’eau brute permettent de caler la filière de traitement conformément à la norme de potabilité définie par l’Organisation mondiale de la Santé. La phase des travaux permet de réaliser la filière de traitement calée à la phase d’études. À la fin des travaux, des essais industriels sont faits, pour s’assurer des performances de la filière de traitement et du respect de la norme de potabilité Oms.
Avant toute mise en distribution de l’eau produite, la Cameroon Water Utilities corporation fait recours à son laboratoire sur site, pour la surveillance-suivi et contrôle de la qualité, mais aussi des laboratoires externes agréés comme le Centre Pasteur, qui assure le rôle de police de l’eau et veille au strict respect de l’eau produite et distribuée. Ces contrôles permettent ainsi d’améliorer la filière de traitement en fonction de l’évolution des paramètres de l’eau brute. Des contrôles systématiques sont également effectués, pour assurer la présence du chlore résiduel dans l’eau distribuée afin de protéger le réseau de toute contamination bactériologique. Le suivi de la qualité de l’eau permet aussi d’assurer un entretien permanent du réseau et des ouvrages de stockage. Processus qui fait tomber naturellement la rumeur sur la pollution de l’eau que certains esprits mal avisés ont entretenu depuis l’avènement de la pandémie du coronas virus au Cameroun. En cas de doute sur la qualité de l’eau, relève la Camwater, bien vouloir appeler le numéro vert, 8121.
Bertrand TJANI