Input your search keywords and press Enter.

Ministre camerounais Mounouna Foutsou : « Il ne peut avoir de jeunes « parachutés » dans une liste de Pts-Jeunes »

Le Ministre camerounais de la Jeunesse et de l’Education civique dénonce les détracteurs du Plan triennal spécial jeunes, initié par le président de la république, Paul Biya.

« Chers collaborateurs, il ne peut avoir de jeunes « parachutés » dans une liste de Pts-Jeunes (Plan triennal spécial jeunes : Ndlr). Dommage que ce soient des collaborateurs censés mieux expliquer le mécanisme aux autres qui s’en plaignent. Tout le monde sait depuis le lancement de ce plan que tout commence par l’inscription à l’Onj – (l’Observatoire national de la jeunesse : Ndlr), en présentiel ou en ligne sur la plateforme digitale, en choisissant la commune de son projet et par conséquent son Cmpj – (Centre multifonctionnel de promotion de la jeunesse : Ndlr) d’arrondissement qui devient d’office son lieu d’accompagnement. Les jeunes s’inscrivent donc en ligne partout où ils se trouvent sur le territoire national. Tout comme dans la diaspora, en choisissant là où ils veulent s’investir. Il nous revient de les y accompagner, pour la réussite de leurs projets.

Je rappelle que l’un des objectifs du Pts-Jeunes est aussi d’encourager les jeunes des villes à rentrer s’investir dans les activités agropastorales dans les villages, et les jeunes de la diaspora à retourner s’investir au pays, notamment avec des projets innovants susceptibles d’assurer un transfert de technologie, ce savoir qu’ils sont allés chercher à l’étranger.

Par ailleurs, aujourd’hui, avec la décentralisation, toute commune devrait encourager des promoteurs à venir investir dans leurs localités, afin de promouvoir son développement local. Il y a déjà des Camerounais qui s’installent partout depuis des années. Allons-nous subitement les en empêcher au nom des récents comportements inciviques de certains de nos compatriotes ? Donc, cessez de reprendre les chantages des discours haineux, aux relents de replis identitaires, qui devront plutôt être combattus avec la dernière énergie par le Minjec (ministère de la Jeunesse et de l’Education civique : Ndlr), en charge de la promotion de l’intégration nationale.

Pour revenir au mécanisme, l’étape du premier contact physique obligatoire avec le jeune et son conseiller est donc la validation du Réamorce qui, lui aussi, peut commencer en ligne. Nous le savons. C’est à cette étape que le conseiller en insertion du Cmpj, en bon animateur, devrait contribuer à la socialisation locale de sa cohorte de jeunes, connus de lui ou pas, ayant décidé de se faire accompagner par lui, dans son Cmpj, afin qu’ils maîtrisent leur milieu d’intervention, notamment les contacts avec les autres acteurs, autorités et autres forces vives locales. Les Tig (Travaux d’Intérêt général : Ndlr) et autres activités de brassage sont recommandées pour cela, parce que le Réamorce débouche sur l’appropriation du business plan et de son ancrage local, dans un Vpc (Villages pionniers et clusters : Ndlr) ou un projet individuel spécifique ou innovant, répondant à une préoccupation ou un besoin local, ou encore résolvant un problème local. C’est ça le « business »!

Les parties étude technique et de marché indispensables d’un bon business plan sont là, pour mieux décrire et faire maîtriser le milieu par le jeune investisseur, grâce à l’accompagnement du conseiller formé pour cela, et censé aussi mieux connaître ce milieu, en bon animateur. C’est ça le professionnel de jeunesse et d’animation d’aujourd’hui! Essayez donc chacun, de se hisser à ce niveau afin que vive le Minjec! »

Propos recueillis par Bertrand TJANI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *