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Minfof- fondation tri- national de la sangha-wwf : les trois structures main dans la main

C’était à la faveur de la cérémonie de signature de plusieurs accords de partenariats entre lesdites administrations, en date du 29 septembre 2021,  à la salle des conférences du ministère des forêts et de la faune.

Ils étaient nombreux, responsables du Minfof, responsables de la Fondation tri-national de la sangha, ceux de  la Wwf à prendre part à cette rencontre, qui revêtait une symbolique particulière. A savoir, celle de la signature de plusieurs conventions de partenariats entre l’État du Cameroun, représenté par le Minfof, et les deux organisations non gouvernementales qui opèrent dans les domaines des forêts et de la faune. Il était question dans le cadre de la signature de tous ces documents, de permettre la bonne conservation et la gestion saine de la biodiversité.

Dans la perspective, de la mise en route d’une bonne politique forestière et faunique, le ministère des forêts et de la faune n’a de cesse de nouer des partenariats hautement bénéfiques pour l’État du Cameroun. C’est dans ce registre, qu’il faut inscrire la signature de ces documents qui est l’aboutissement d’une longue collaboration qui porte déjà des fruits. Ces documents, viennent redéfinir le rôle de chaque administration dans un programme donné pour une gestion durable des ressources forestières et de la biodiversité. Le premier accord signé au cours de cette cérémonie  impliquait, le Minfof-et de la faune et la fondation tri- national de la Sangha. Il est relatif, aux modalités de financement et de gestion du parc de Lobeke. Le second, qui mettait ensemble le Minfof et le fonds national de la nature vise la conservation et la gestion durable des ressources forestières. Le troisième accord de partenariat  concernait le Minfof et wwf, il est relatif à la gestion du parc national de Lobeke et sa zone périphérique. Le quatrième quant à lui , était paraphé par  le Minfof et wwf pour la gestion des aires protégées et des paysages dans la régions du sud-ouest.

Bien avant cette phase, beaucoup d’allocations ont meublé la cérémonie. Il s’agit de celle du premier secrétaire à l’ambassade d’Allemagne au Cameroun, suivie de celle de la représentante résidente de la wwf au Cameroun et enfin celle du Minfof, Jules Doret Ndongo. Dans son intervention, le représentant de l’ambassade d’Allemagne à cette cérémonie n’est pas allé du dos de la cuillère en appréciant à juste titre, la signature de ces conventions qui traduit à suffire l’excellence des relations entre la fondation tri-national et l’Etat du Cameroun. Non sans indiquer, l’accompagnement du Minfof dans plusieurs projets de cette fondation tri national. Pour le la représentante résidente de Wwf au Cameroun, il s’agit dans le cadre de la signature de ces documents, de mettre un accent sur le respect des droits de l’homme dans tous les domaines de la conservation au Cameroun. « Une gestion inclusive avec beaucoup d’importance accordée aux communautés locales, aux peuples autochtones »,a-t-elle soutenu.

En prenant son tour la parole, le ministre des forêts et de la faune, Jules Doret Ndongo a remercié la coopération allemande ainsi que les partenaires traditionnels. Pour le membre du gouvernement, la signature de ces documents mérite d’être saluée. Dans une intervention empreinte d’optimisme, il a souligné que dans le cadre de ce programme, « il s’agit ici de combiner conservation et valorisation des ressources naturelles considérées comme pourvoyeuses d’emplois et créatrice de richesse ». Et de poursuivre « la signature desdits documents va nous permettre de mobiliser davantage les fonds en vue du financement des activités de conservation dans les aires protégées, et partant, de renforcer l’accompagnement de l’État, dans la gestion et la  conservation de la biodiversité ».

Le  point culminant de cet événement était la signature des documents par les différents responsables impliqués, suivie de l’échange des parapheurs. Toutes ces étapes, marquent une nouvelle ère dans la gestion durable des ressources forestières, qui se veut désormais inclusive.

                                                                                                                                 Emmanuel Mvele

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