C’est à l’occasion de la célébration de la 39ème édition de la journée internationale de la paix, le 21 septembre 2020 à Yaoundé.
En communion avec la communauté internationale, le Cameroun a célébré la 39ème édition de la Journée internationale de la paix (Jip), le 21 septembre 2020, sous le thème : « Façonner la paix ensemble ». C’est l’esplanade du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), qui a servi de cadre à ladite célébration.
Suite à la résolution 55/282 de l’Assemblée des Nations Unies du 21 septembre 2001, la célébration de cet événement est devenue annuelle, sous le baptême : « Cesser le feu mondial dans les zones de combats et de non-violence ».
Il faut souligner que l’édition de cette année au Cameroun a été marquée par diverses activités. A l’occasion, le Minjec, Mounouna Foutsou, a invité tous les jeunes à être promoteurs de la paix et du vivre ensemble harmonieux. « La célébration de cette journée, fort opportunément instaurée par les Nations-Unies, et au regard du thème fixé pour cette édition, à savoir : Façonner la paix ensemble, vient nous rappeler que la paix ne peut plus être l’affaire de quelques individus isolés, ou de quelques initiatives personnelles. Tout comme les préoccupations relatives à la paix sont devenues l’affaire des peuples, des nations et du monde entier, le thème de cette édition nous interpelle et nous invite plus que jamais à mettre en commun toutes les énergies et toutes les compétences afin de nous joindre à la communauté internationale pour affirmer notre attachement à la paix », a martelé le Minjec. « Au moment où certains semblent prôner le retour au droit de la force contre la force du droit, à une époque où l’on observe une tendance à la banalisation de la violence sous de multiples formes, nous devons chercher à savoir ce qui dirige désormais notre imaginaire, à quel système nous nous référons, et surtout si la paix en fait toujours partie comme point d’ancrage essentiel. Car, on ne façonnera jamais la paix ensemble, si nous ne partageons pas tous la vision de son importance commune », a-t-il ajouté.
Pour le représentant régional du H-C des Nations Unies aux droits de l’Homme pour l’Afrique Centrale, Louis Marie Bouaka, « la consolidation de la paix est coûteuse, mais l’absence de la paix est plus coûteuse ». Il apparaît donc comme un impératif de préserver cet acquis qui est si cher.
La présidente du Ben du Cnjc, en compagnie de son équipe « Les jeunes leaders », a procédé à la remise de la flamme de la paix aux pouvoirs publics.
Par ailleurs, elle en appelle à travers la déclaration des jeunes, à la conscience de toutes les parties prenantes à la crise qui sévit dans les régions dites anglophones et dans la partie septentrionale du Cameroun sur la nécessité de préserver la paix et la vie humaine.
Ernesthine BIKOLA