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Intégration sous-régionale : le Cameroun et le Congo désormais reliés par une route bitumée

La cérémonie d’inauguration de cette infrastructure routière s’est déroulée le 06 mars dernier dans la ville de Souanké en république du Congo, sous la présidence du chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, en présence du ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.

La section congolaise de la route de l’intégration sous – régionale, Sembé – Souanké (Congo) – frontière Cameroun, corridor Sangmélima-Ouesso, a été inaugurée, le 06 mars 2020. La cérémonie riche en sons et couleurs s’est déroulée dans la ville de Souanké en république du Congo, sous la présidence du chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, en présence du ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. Avant la coupure du ruban symbolique par le président Denis Sassou Nguesso, le ministre congolais des Grands travaux et le représentant de la Ceeac – la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ont salué l’entente entre les présidents Paul Biya et Denis Sassou Nguesso, qui ont décidé d’unir leurs peuples par la route. Les officiels camerounais et congolais ont ouvert cette section à la circulation en parcourant les derniers 53 kilomètres de la ville de Souanké à la frontière du Cameroun à Ntam.

Le projet de construction de la transfrontalière Sangmélima – Ouesso consiste à bitumer environ 700 kilomètres de route entre Sangmélima et Ouesso. L’amélioration de la circulation des personnes et des biens entre les deux pays, le désenclavement du Nord Congo et du Sud Cameroun sont les objectifs de ce projet à fortes potentialités économiques. Sur la partie camerounaise, 322 kilomètres de route sont en construction en cinq lots, Djoum – Mintom livrée, et l’achèvement des quatre autres lots prévu en fin d’année 2020. Au terme de la visite des sections en construction, Sangmélima – Bikoula (65 kilomètres), Bikoula – Djoum (38 kilomètres, Mintom – Lélé (65,50 kilomètres) et Lélé – Ntam – Mbalam (53 kilomètres), la ministre Nganou Djoumessi a évoqué un bilan satisfaisant. « Sur ce corridor, les travaux qui s’exécutent sur les quatre lots sont effectivement en cours. Les travaux ont bien repris entre Sangmélima et Bikoula, et entre Bikoula et Djoum. Elles sont achevées entre Djoum et Mintom. Nous sommes en Ntam, parce que les sections Mintom – Lélé et Lélé – Ntam sont en cours. Je suis d’autant plus satisfait que la mobilisation est effective de la part des entreprises. Il est fort à parier qu’en fin d’année, nous pourrons partir facilement de Yaoundé à Brazzaville sur une route bitumée avec les normes d’une route sous – régionale », a informé le ministre camerounais des Travaux publics.

Bertrand TJANI

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