Le ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, est allé apprécier l’avancement des travaux, le 05 juin 2020.
Depuis quelques jours, une équipe de la Brigade nationale des Travaux en régie du ministère des Travaux publics est sur l’axe Mbalmayo-Sangmélima, à l’effet d’effectuer quelques travaux qui vont améliorer le confort et la sécurité de cet axe routier. Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, est allé apprécier ces travaux, le 05 juin 2020, mais davantage évaluer la qualité des prestations effectuées par les équipes de ce département ministériel, qui se focalisent sur la réparation des dégradations et le bouchage des nids de poules. En effet, le Mintp informe que les techniciens de la Brigade nationale des travaux en régie sont mobilisés sur cette route depuis deux semaines. Cette visite du ministre Nganou Djoumessi a permis d’évaluer l’avancement des travaux. L’ingénieur de l’Etat a ainsi constaté que tous les nids de poules, partant de Sangmélima au point kilométrique 18+100, ont déjà été bouchés. La suite des travaux consiste à faire des repérages, la délimitation, le décaissement et le traitement en enrobé. Au terme de la visite, le ministre Nganou Djoumessi a prescrit aux ingénieurs en charge de ce projet de procéder à une organisation en chaîne dans laquelle des équipes seront divisées en deux. Il sera question que pendant que l’une procède au décaissement, l’autre aura pour mission de le recharger afin d’accroître le rendement dans de meilleurs délais. Aussi, a-t-il instruit le renforcement de la signalisation jugée faible sur l’itinéraire en travaux et l’installation des panneaux de chantier en français et en anglais depuis Mbalmayo jusqu’à Sangmélima.
Selon le Mintp, le but de cette approche est de maintenir un niveau de circulation, qui garantit à la fois sécurité et confort aux usagers. « Les avantages sont nombreux. Il y a l’urgence et le coût, qui sont mis en exergue. Le ministère des Travaux publics se lance dans les travaux en régie, utilisant ses propres équipements et ses propres ressources humaines. Mais, il ne s’agit pas ici de se substituer aux entreprises. Il s’agit juste de faire le minimum des travaux qu’il faille faire en urgence avec les ressources humaines et logistiques du ministère. L’exercice est de réussir aujourd’hui à s’autonomiser quelque peu pour les travaux d’urgence au moindre coût, parce qu’il va falloir réaliser plus et bien plus avec peu », avait fait savoir Emmanuel Nganou Djoumessi. Par Bertrand TJANI