Actualités 15 décembre 2020 Crise anglophone au Cameroun : la Russie et la Chine disent non l’ingérence extérieure 0 COMMENT 6274 Views Print EMail Share On Facebook Tweet On Twitter Share Tweet Share Pin Send Share Le 09 décembre 2020, les membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nation Unies se sont réunis en visioconférence pour plancher sur le rapport du Secrétaire général de cette institution. A l’ordre du jour, la situation et les activités du Bureau des Nations Unies en Afrique centrale, et principalement au Cameroun où sévissent des crises socio sécuritaires.François Louncény Fall, représentant spécial du Secrétaire général et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Brenuac), dans son document présenté au conseil, relève que « la violence continue de persister dans les régions de l’Extrême-nord, du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun. Dans ces deux dernières régions, on continue de signaler des attaques perpétrées contre les civils par des groupes armés non étatiques et par les forces de sécurité. Des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture, des arrestations arbitraires, des destructions de biens, des attaques de représailles, des enlèvements et des viols et d’autres formes de violence sexuelle ».Le soutien de la Russie et de la Chine au Cameroun Pour la Fédération de Russie, s’il est établi que « le problème anglophone trouve ses racines dans la période coloniale », la solution idoine et pérenne pourrait être trouvée autour d’une table. Car, le règlement « des problèmes accumulés passe par la table des négociations ». La Fédération de Russie note dans la foulée que les États de la région Afrique centrale sont interdépendants, et que la secousse d’un pays peut avoir un impact sur un autre. Du coup, « il faut éviter d’interférer dans les affaires intérieures de ces États », insiste-t-elle.Selon le communiqué du Brenuac, « la Chine estime que la question des régions anglophones au Cameroun relève de ses affaires intérieures. Compte tenu de la nature du problème, la délégation a jugé que le Cameroun est capable de la gérer tout seul ».Aubin BEKONDE (Stagiaire) Previous post Lutte contre la polygamie en France : des Africains contre les cartes de séjour aux Français homosexuels Next post Régionales au Cameroun : « la seule chose qui compte est le partage de l’argent » Share Tweet Share Pin Send Share Laisser un commentaire Annuler la réponseVotre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *Commentaire * Nom * E-mail * Site web + 6 = 15
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