Input your search keywords and press Enter.

Cameroun : un journaliste de talent casse sa plume

La presse représentée

La dépouille de Jean Pierre Bitongo a été inhumée, le 11 juillet 2020 dans son village natal, Loua 1 par Efock, situé dans le département de la Lékié.

Un vétéran de la presse vient de quitter la scène. D’une simplicité et d’un calme olympien reconnus, Jean Pierre Bitongo va engager une carrière professionnelle qui débutera exactement en 1997 dans le premier quotidien privé camerounais, « Le Quotidien ». Ici, Jean Pierre passe 1 an et occupe le poste de chef desk Yaoundé. En 1998, Jean Pierre Bitongo dépose ses valises à l’Ong Sos Dialogue du magnat de l’humanitaire de l’époque, Moïse Albert Njambe, où il occupe le poste d’attaché à la cellule de communication, et celui de secrétaire de rédaction du quotidien « Politiks » du même groupe. De 2004 à 2017, il va poursuivre son aventure au quotidien Dikalo (du groupe Fadil), qui fait référence à l’époque. Dans le même temps, c’est-à-dire de 2012 à 2017, il  est chef d’antenne Yaoundé de « Camnews 24 tv » (groupe Fadil). Il sera également rédacteur en chef adjoint, doublé de la casquette de secrétaire des rédactions depuis près de 10 ans au Journal, « Sans Détour », grand reporter au journal « Essingan », de 2018 en 2020. En outre, il a officié au rang de secrétaire des rédactions au journal « Nouvelle Afrique », au Magazine du bureau de mise à niveau des entreprises. Tout au long de cette carrière assez riche Jp a beaucoup apporté à ses collègues sur le plan professionnel. Véritable machine à produire les articles, Jp répondait toujours aux attentes de ses patrons, qui ne manquaient pas de solliciter ses conseils quand il le fallait. Travailleur infatigable et acharné, Jean Pierre Bitongo est une espèce en voie de disparition dans le microcosme journalistique. Rien pour lui ne passait avant le travail. Il s’assurait régulièrement que les articles qui passent dans le journal, où il signait ses papiers, étaient de bonne facture. Il ne manquait pas de tirer les oreilles à ses jeunes collègues et les exhortait à plus de rigueur et d’ardeur au travail.

Témoignages

Le journal « Sans Détour », qui avait ouvert le bal, par la voix de Bertrand Tjani, n’est pas allé du dos de la cuillère, pour vanter les qualités de l’homme et son apport dans cette entreprise de presse. Dans son allocution, le journaliste a rappelé les traits de caractère très positif de l’homme qui s’en est allé. Ensuite, c’était autour de l’un de ses anciens confrères, Cyprien Nkoa, de revenir sur ses relations avec le disparu. « Il m’a tenu par la main », a-t-il indiqué, non sans dire qu’il s’estimait heureux d’avoir connu Jp, qui était d’ailleurs l’un de ses relecteurs. C’est le même son de cloche du côté du journal « Essingan », représenté pour la circonstance par Léger Ntiga, affirmant dans son mot d’adieu qu’il a découvert en Jp un style de vie un style d’écriture empreinte de rigueur, mais d’une finesse qui faisait des envieux dans la profession. Biloa Ayissi, vétéran de la presse a aussi appuyé cette qualité de l’homme dont on célébrait la mémoire et a invité les jeunes générations à calquer ce modèle.

Bertrand TJANI imètr�U�h��

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *