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Cameroun : le scrutin présidentiel du 7 octobre dernier joue encore de prolongation

Décidément le scrutin présidentiel du 7 octobre dernier est loin voir même très loin de terminer. Maurice Kamto candidat à cette élection et qui se proclame «président élu» et continue de contester la victoire du président sortant Paul Biya, demande à la communauté internationale de recompter les voix.
Maurice Kamto, président du MRC et l’un des candidats de la présidentielle du 7 octobre dernier qui est arrivé deuxième derrière le président Paul Biya avec 14,23% des voix, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux vendredi, 2 novembre dernier invite la communauté internationale à prendre ses responsabilités pour que la volonté du peuple camerounais souverain soit restituée conformément à la volonté des urnes.
Il propose également la mise en place d’une commission internationale indépendante, acceptée par les parties, qui sera chargée du recomptage des votes bureau de vote par bureau de vote.
«Je m’engage solennellement à respecter les conclusions de cette instance même si elles me sont défavorables», a affirmé Maurice Kamto qui s’est autoproclamé président dès le lendemain du scrutin, deux semaines avant la proclamation officielle des résultats. Il a aussi affirmé que l’élection a été marquée par des fraudes massives et barbares en dépit desquelles le Conseil constitutionnel a décidé de proclamer Paul Biya vainqueur de cette élection sur la base de documents fabriqués pour la circonstance par les officines du pouvoir et en totale contradiction avec la vérité des urnes.
«Nous n’accepterons jamais les résultats proclamés par un Conseil constitutionnel partial qui a décidé d’ignorer les faits, la justice et la démocratie», a assuré Kamto qui entend néanmoins faire triompher la vérité par des moyens pacifiques. «Je ne saurai mettre mon propre pays à feu et à sang», a-t-il dit.
Maurice Kamto, avocat de 64 ans et président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a invité les autres candidats de l’opposition, y compris ceux qui ne contestent pas le verdict officiel, à se joindre à sa démarche.

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