C’est à travers une convention que le Maire de la Commune de Sangmélima a signé avec le Fonds national de l’emploi, le 21 juillet 2020 dans la ville.
Le Maire de la Commune de Sangmélima, Jean Faustin Bekono, a décidé d’améliorer les conditions de vie des jeunes de sa municipalité. C’est la raison pour laquelle il a procédé, le 21 juillet 2020, à la signature d’une convention avec le Directeur général du Fonds national de l’emploi (Fne), Camille Mouthé à Bidias.
Dans son allocution de circonstance, le maire Jean Faustin Bekono a indiqué qu’il s’agit d’une initiative, qui rentre dans le cadre des dispositions réglementaires de la mise en œuvre effective de la décentralisation.
A son tour, le Directeur général du Fne a d’abord donné l’objet de sa présence, avant les objectifs. « Nous sommes ici à Sangmélima pour apporter non seulement un espoir aux jeunes qui chôment, mais également pour permettre l’accroissement de la production et de la productivité en ce qui concerne le marché du travail. Je suis ici pour deux objectifs : le premier, c’est ce qui vient d’aboutir, à savoir : la signature de la convention avec la mairie, pour le développement du programme Usef (Programme spécial d’emplois urbains : Ndlr) », a indiqué Camille Mouthé à Bidias. « C’est un programme que nous avons conçu, pour lutter contre le chômage des jeunes dans les villes. Il va démarrer très rapidement, au début du mois d’août. Je préfère laisser voir ce qui va se passer, pour que les gens se rendent compte de la puissance de ce programme. C’est la douzième localité au Cameroun dans laquelle nous démarrons ce programme », a-t-il expliqué, non sans préciser qu’il est également venu à Sangmélima, pour l’ouverture d’une agence locale. « Nous allons prospecter. D’ici deux mois, la population de cette ville verra l’offre de service du Fne. C’est une offre complète », a-t-il fait savoir.
En rappel, le Programme spécial d’emplois urbains du Fonds national de l’emploi a déjà été implémenté dans 11 communes du Cameroun, avec au total 1782 jeunes formés. Parmi eux, plus de 1000 ont créé leurs propres entreprises. À travers cet ambitieux programme, les jeunes vont bénéficier d’un certain nombre de formations, ainsi que des possibilités de création de leurs propres entreprises.
Il est important de relever que la signature de cette convention stratégique montre à suffire que l’exécutif municipal de Sangmélima, situé dans le département du Dja et Lobo, région du Sud, a résolument pris le train de la réalisation de son programme de développement socioéconomique.
Ernesthine BIKOLA