Selon des sources dignes de foi, c’est grâce à toutes les attentions dont jouissent ces personnes du top management de la Caisse nationale de Prévoyance sociale, qui a su mettre en œuvre des stratégies dont les fruits commencent à être visibles.
Voici déjà 30 ans que l’organisation des Nations Unies célèbre, chaque 1er octobre, la Journée internationale des personnes âgées. Cette année, en raison de la crise sanitaire du Covid 19, la célébration est passée sous silence. Toutefois, la situation des personnes âgées pensionnées de la Caisse nationale de Prévoyance sociale préoccupe. Comment vivent-elles? Comment se soignent-elles, leur épanouissement est il garanti ? Quelles étaient leur situation antérieure ? Depuis 2008, les choses s’améliorent de manière significative pour les pensionnés de la Cnps – la Caisse nationale de Prévoyance sociale.
En effet, informent les responsables de la Cnps, le serpent de mer qu’était la perception d’une pension n’existe plus. Les délais de traitement des dossiers qui allaient jusqu’à 200 jours sont aujourd’hui ramenés à une heure. Car, le dossier est traité et le pensionné perçoit son dû le mois qui suit son départ à la retraite. Le spectacle désolant des vieux passant la nuit à la belle étoile en attente de leur pension ou grevant fait désormais partie de l’histoire très ancienne… Les pensionnés sont désormais payés chaque fin de mois au lieu de chaque trimestre dans leurs comptes bancaires, leurs comptes mobile money ou leurs portemonnaies électroniques. Grâce à une politique volontariste du directeur général, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, le taux de bancarisation des pensionnés de la Cnps est passé de 0,18% en 2007 à plus de 99% en juin 2020. Ainsi, plus besoin de partir de Menji pour toucher sa pension à Buea, d’Ambam pour Ebolowa, d’Angossas pour Bertoua, d’Eséka pour Yaoundé. Grâce à ces mesures à très haute valeur ajoutée et source d’économies pour cette institution de sécurité sociale, la pension la plus élevée est passée de 154.000 FCfa à 451.300 Fcfa et l’espérance de vie du pensionné Cnps est de 77 ans, bien loin au-dessus de la moyenne nationale.
Pour le directeur général de la Cnps, le pensionné, véritable patron, doit être traité comme tel. C’est pourquoi il a sollicité et obtenu de son Conseil d’administration une prise en charge médicale de 50% dans les hôpitaux de l’entreprise et dans certains hôpitaux conventionnés comme l’hôpital ophtalmologique d’Oback à Okola, département de la Lékié. Possibilité leur est également offerte de prélever des médicaments dans certaines pharmacies partenaires avec paiements échelonnés par des retenues sur leur pension. Un partenariat avec un opérateur mobile a été mis sur pied, pour leur permettre de bénéficier des économies d’échelle. Et, récemment la signature d’une convention avec l’entreprise SOACAM, permet désormais aux pensionnés d’obtenir à moindre coût certains produits de première nécessité. Toutes ces attentions ont fait chuter le taux de mortalité des pensionnés de 2% en 2007 à 1,20% en 2020.
Bertrand TJANI