Gouatché bloc 4 dans l’Arrondissement de Bafoussam trois jours après le drame, des cris de douleur retentissent encore cette nuit du lundi 28 octobre ; des maisons se sont effondrées, des vies enterrées sous cette masse de terre.
Seul le bruit des engins en ces lieux sinistres attirent l’attention lieu de deuil, lieu de détresse. Des familles sans abris, des rescapés soumis à la contrainte de déguerpir les lieux, les cris des victimes traumatisés, des populations à la merci des intempéries errent dans les rues et ne savent pas où aller l’espoir perdu. Des autorités se sont déplacées sur les lieux du drame trainant derrière des aides financiers la consternation est grande.
Rendu sur les lieux quelques heures suivant la catastrophe, serge espoir Matomba dénonce la réaction tardive du gouvernement « malheureusement le gouvernement est obligé d’agir toujours en sapeur pompier » a t-il confié au micro de nos confrère d’équinoxe TV. pour le premier secrétaire du PURS ce sont des situations qui devraient bénéficier d’une certaine prévention poursuivant ses propos, il évoque le fait que les travaux n’ont pas été réalisé à temps « si on avait demander aux gens de ne pas construire et veiller à ce que des personnes ne vivent pas dans ces endroits, il est évident qu’on ne pouvait pas vivre cette situation aujourd’hui » affirme t-il pour rendre hommage à ces disparus le malheureux candidat à l’élection présidentielle du 07 octobre dernier a visité la morgue de l’hôpital régionale de Bafoussam où les corps ont été déposé et suggère un deuil national « Au nom du PURS je suggère des jours de deuil national » serge espoir Matomba cette pensée va de même pour les populations qui pensent que tout doit s’arrêter au Cameroun le temps de pleurer les compatriotes.
Il ressort de ce sinistre que 150 familles sinistrées ont été identifié 43 morts enregistrés une dizaine d’habitats engloutis.