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Transport : un cursus de formation en gestation au Cameroun

L’Organisation non-gouvernementale (Ong) a participé à un atelier y relatif, le 16 août 2023 à Yaoundé, sous la direction de l’Inspecteur général n°1 du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.

Le secteur du transport des personnes cherche les voies et moyens pour sa modernisation. Raison d’être de l’atelier sur l’élaboration des contenus de formations en vue de la création et de la mise en place d’un cursus de formation dans le secteur du transport que la ville de Yaoundé a abrité, le 16 août 2023, sous la direction de l’Inspecteur général du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (Minefop), Ruben Balock.

En effet, les travaux consistaient à valider le référentiel de métiers de compétences que le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle a élaboré.
Il était également question de valider le rapport d’analyse des situations de travail, c’est-à-dire rencontrer tous ceux qui travaillent en qualité de chauffeurs. Ce travail a ainsi permis aux responsables de faire des propositions sur fond de correction et validation du document.
Trois filières concernées : Métiers de conducteurs professionnels des véhicules lourds ; Contrôleurs techniques des véhicules ; Gestionnaires des sociétés de transport des personnes.
“Si la démarche du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle va jusqu’à la mise sur le marché des nouvelles ressources humaines, le secteur du transport des personnes connaîtra sûrement une amélioration”, soutient Martial Manfred Missimikin, Directeur exécutif de l’Ong Securoute.
“On ne pourra plus, dans les années à venir, délivrer des permis de conduire à des individus qui n’ont pas un minimum de connaissances. Le transport des personnes par bus, par exemple, va ainsi connaître une amélioration certaine, grâce à la formation des nouveaux chauffeurs. Le minimum exigé sera le Probatoire, plus le permis de conduire D. Avant de se faire inscrire à l’école avec son Probatoire ou l’équivalent, il faudra d’abord avoir le permis de conduire. Ce qui n’enlève rien à l’activité des auto-écoles et du Ministère des Transports.
Cette formation va se dérouler au Centre National de Formation des Formateurs et du Développement des Programmes de Yaoundé, institution du Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, située en face de l’Imprimerie nationale. Entre autres filières, il y a celle des techniciens de visite technique ainsi que celle des gestionnaires des agences de voyages.
Vraiment, au niveau du transport des personnes, si ce projet va à terme, on va connaître une baisse drastique des accidents de la circulation routière”, a expliqué le Directeur exécutif de l’organisation.
En rappel, Securoute milite pour la promotion de la sécurité et la prévention des risques de la circulation routière. L’État fait confiance à cette organisation non-gouvernementale au regard de son professionnalisme.

Ce qui donne à penser qu’elle a son rôle à jouer dans la sensibilisation des riverains des voies de raccordement à l’autoroute Yaoundé-Douala phase 1 et de l’infrastructure proprement dite et même des conducteurs d’automobiles en partie causes des accidents de la circulation routière. Il y va de l’espoir que les Camerounais caressent à l’annonce de la mise en service imminente de cette grande réalisation du régime de Yaoundé.

Bertrand TJANI

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