C’est l’objectif principal de la conférence de presse donnée par les hauts responsables de cette association, le jeudi 22 février 2024, à Yaoundé.
L’association camerounaise pour les victimes de terrorisme qui s’est toujours portée au chevet des victimes de la crise qui secoue les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest vient de montrer une fois de plus, son indignation face au drame de Nkambe.
Lors de la célébration de la fête jeunesse à Nkambe, dans la région du Nord-Ouest, en plein défilé, une explosion a entrainé de multiples victimes, des rêves éteints, une vie perdue, Limnuyu Bonge Cherish âgée de 15 ans, plusieurs blessés y compris des dégâts matériels importants. Cet autre épisode triste venait allonger la liste des victimes de tous ordres de la crise anglophone. Toute chose qui a poussé cette association à faire cette sortie, à l’effet de discuter des actions juridiques poursuivies pour les victimes de Nkambe, mettre en lumière la crise humanitaire en cours et mobiliser le soutien pour les victimes et les communautés affectées. Me Emmanuel Nsahlai de nationalité camerounaise, autorisé à exercer le droit dans son pays natal ainsi que dans l’Etat de Californie, n’est pas allé du dos de la cuillère, pour appeler à la mobilisation de l’expertise juridique pour tenir les auteurs responsables de ce drame de trop.
Les conséquences de cette tragédie qui a impacté négativement la vie de plusieurs personnes, selon Me Nsahlai commande que les blessés tant physiques qu’émotionnels soient pris en charge et reçoivent les soins médicaux, le conseil en traumatologie.
« J’implore la communauté mondiale de tendre sa main en fournissant le soutien financier, les fournitures médicales. Je plaide aussi pour la paix, le dialogue et la fin du cycle de violence », a souhaité Me Nsahlai. Dans le même temps, Cavat qui a pour a mission de fournir une assistance complète aux victimes contribue à la préservation de la dignité de ces victimes doit déclencher une solidarité qui va au-delà des frontières, à l’endroit de ces victimes. « Notre mission à Cavat est gravée dans la compassion et l’action. Nous nous tenons comme un pont entre le désespoir et l’espoir. L’incident de Nkambe a intensifié notre résolution », a martelé Yvonne Njoka, directrice de cette association.
Depuis la survenue de cet incident, qui est venu répandre une onde de tristesse dans un contexte de liesse du fait de la célébration de la jeunesse, Cavat qui milite ardemment pour la fin de cette tragédie dans les régions en crise a posé plusieurs actes. Il s’agit, du plaidoyer mené par ses membres pour la fin des hostilités, la poursuite des enquêtes médico légales, la collaboration des équipes locales et internationales, entre autres. « Nous voulons que nos actions soient bien structurées et formalisées. Nous invitons aussi toutes les personnes qui peuvent soutenir ces victimes à le faire. Nous voulons créer un registre informatique de chaque victime pour savoir de quoi souffre-t-elle ? Quels sont leurs besoins ? Leurs familles pour que toutes les personnes qui veulent apporter du réconfort que ce soient les nationaux, ou l’aide internationale puisse le faire en toute connaissance de cause. Nous, en tant qu’avocats nous allons continuer le combat pour qu’ils puissent bénéficier d’une justice équitable », a rassuré Me Emmanuel Nsahlai.
Joseph MBA
