Les plaintes de la clientèle de cette société s’amoncèlent depuis qu’elle a décidé d’une augmentation de 50 FCFA sur chaque transfert de moins de 500 Fcfa venant s’ajouter à un grand nombre d’autres désagréments.
Les consommateurs des produits Orange sont plus que courroucés depuis que cette société de téléphonie mobile a institué l’augmentation d’une somme de 50 Fcfa pour chaque transfert de crédit de communication de moins de 500 Fcfa, C’est à dire de 100 à 450 Ffca. Un procédé d’Orange Cameroun qui est loin de rassurer la nombreuse clientèle qui est remontée contre cette firme qui ne tient pas compte du pouvoir d’achat de ses clients qui est relativement bas.
En effet, depuis près de deux semaines les clients sont entrain de débourser 50 Fcfa en plus lorsqu’ils ont besoin de faire un transfert de crédit. Cet état de chose, crée beaucoup de mésententes entre les clients et les tenanciers de call box qui pour se défendre disent que l’augmentation est du fait d’Orange. Cela s’est fait au mépris des droits des consommateurs qui doivent être informés au préalable quant il faut instaurer une moindre augmentation. Jusqu’à ce moment, les consommateurs s’étonnent du silence assourdissant des associations des droits des consommateurs qui pullulent pourtant au Cameroun. Tout se passe comme si les consommateurs sont abandonnés à eux-mêmes au point de subir les humeurs d’une société de téléphonie qui cherche contre vents et marées à se faire du beurre sur le dos des pauvres consommateurs. Cette autre augmentation qu’Orange impose désormais à ses clients arrive au moment où les prix dans le domaine de la téléphonie mobile se démocratisent en se mettant à la taille de toutes les bourses. «Un jeune Call boxer établi au lieu-dit Rond-point Damase se lamente de ce que depuis que la hausse a intervenu il ne parvient plus à faire des petits transferts qui lui procuraient de faire la petite monnaie qui est devenue rare.
Du côté d’Ekounou, un autre acteur qui fait dans le transfert de crédit se plaint également de cette mesure d’Orange qui fait chuter drastiquement la clientèle. Seulement, Cette situation semble être ignorée par les autorités compétentes en la matière en l’occurrence, le Minpostel et L’Art agence de régulation des télécommunications. Pendant que les petits consommateurs boivent la pullule sous une indifférence alors les couts téléphoniques ne sont plus aussi prohibitifs de par le monde et mêmes dans certains pays du continent africain, c’est modus et bouche cousu du cote des décideurs. La plupart des consommateurs appellent à une action forte des associations de défense des consommateurs qui passent le temps à bassiner les oreilles des clients sans un véritable impact dans la défense de leurs intérêts.
Dans la même veine, force est d’indiquer que la firme Orange déploie une véritable dictature a ses clients qui n’ont que leurs yeux pour pleurer. Toutefois qu’un abonné Orange met une somme d’argent dans son crédit principal, elle est automatiquement débitée sans explication. La plupart des clients rencontrés se plaignent à propos. Le service client appelé à donner les explications plausibles aux clients, les perd plutôt en conjectures. Idem pour les funtownes qu’on impose aux clients alors qu’ils n’ont jamais souscris et on débite des sommes d’argent au fil des jours. Les perturbations de réseau alors sont le sport quotidien de la société de téléphonie qui compte pourtant le plus grand nombre d’abonnés au Cameroun. Au demeurant, l’Etat du Cameroun se doit d’agir à l’effet d’amener la filiale Orange Cameroun au respect des consommateurs de ses produits qui se lamentent tout le temps sans que cela change.
Emmanuel MVELE