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Subvention des clubs au Cameroun : à quand le tour de la presse privée, et autres entités ?

Depuis la mise à disposition par l’Etat du Cameroun d’une somme de 200 millions de Fcfa au club, les autres structures privées exigent à leur tour un appui ou certaines facilités.

Les clubs Camerounais de football vont bénéficier d’une subvention de l’Etat rendu disponible par le ministère des sports et de l’éducation physique. Le président par intérim de la Fédération camerounaise de football, Seydou MbomboNjoya procède à un décaissement desdits fonds qui se fera en deux tranches.

Cette dotation de l’Etat qui est utile pour le bon fonctionnement des clubs de football, ne manque pourtant pas d’amener les autres secteurs clés du Cameroun à exiger un appui institutionnel conséquent. Il s’agit notamment de la presse privée, qui est un parent pauvre, qui revendique à raison, une subvention normale qui fera décoller ce secteur d’activité qui opère malheureusement dans la précarité. En clair, la presse privée du Cameroun vivote, et ne sait à quel saint se vouer. Toutes les résolutions issues des différents états généraux de la communication qui devaient permettre la viabilisation des organes de presse sont enfouies dans les tiroirs. Sur le terrain, les acteurs de la presse à tous les niveaux rencontrent toutes sortes de difficultés à leur épanouissement.

C’est le même constat qui se dégage en ce qui concerne d’autres secteurs privés où les opérateurs se plaignent d’être délaissés par l’Etat, qui ne leur offre pas assez de facilités dans leurs domaines d’intervention. Au contraire, certains opérateurs privés se plaignent sous cape, des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien pour réaliser leurs opérations. D’où le cri de détresse lancé par la presse privée ainsi certains privés à l’endroit de l’Etat, afin que ce dernier leur permette de se déployer normalement en traitant de manière responsable leur personnel.

Somme toute, l’Etat du Cameroun, autant qu’il subventionne les clubs de football devrait systématiquement appuyer d’autres initiatives privées qui concourent toutes, au développement du pays qui a besoin du bon fonctionnement de tous les secteurs à même de faire croître la croissance pour rattraper son émergence fixée en 2035.

Emmanuel Mvele

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