La 5e édition de ce concours s’est déroulée en ligne, les 1er et 3 septembre 2020.
Dans l’incapacité de tenir le concours en présentiel cette année, pour cause de pandémie de Covid-19, Huawei Cameroun a opté pour une évaluation en ligne. C’est le cas des interviews qui se sont déroulées en deux temps. Le 1er septembre 2020, le jury était constitué du Dr Germain Koukolo, directeur des Affaires générales au ministère de Poste et Télécommunications (Minpostel), et du Dr Balla, sous-directeur de l’Assistance aux étudiants, représentant le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup). A Yaoundé, ils ont évalué une quinzaine d’étudiants certifiés Huawei, issus des universités et grandes écoles de Douala. Le 03 septembre 2020, l’évaluation s’est poursuivie cette fois avec comme membres du jury le Dr Mvogo, coordonnateur de l’Académie Internet de l’Université de Douala, et Cédric Tsafack, responsable des examens et concours à l’Institut universitaire de la Côte (Iuc).
Il faut relever que cette 5ème session de « Huawei seed for the future » a rassemblé 50 étudiants camerounais certifiés Huawei, lesquels ont été sélectionnés dans les 4 écoles camerounaises ayant souscrit à la « Huawei Ict Académie ». Il s’agit de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (Sup’ptic) ; l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (Ensp) de Yaoundé ; l’Institut universitaire de la Côte ; et l’Université de Douala.
« Le niveau est très bon. Vu le grand intérêt que manifeste chaque candidat, il ne fait aucun doute que la formation qui lui sera accordée sera davantage bénéfique et nous voudrions saisir cette occasion, pour saluer les efforts de Huawei Cameroun dans son engagement à la formation des jeunes dans les technologies de l’information et de la communication. Huawei est un partenaire stratégique de long terme», a indiqué le Dr Mballa.
« Je suis agréablement surprise de savoir qu’un tel programme existe au Cameroun. Car, l’imprégnation des jeunes étudiants dans le monde professionnel est un impératif de nos jours. En assistant aux entretiens oraux en ligne, j’ai pu me rendre compte de tout le sérieux apporté à la sélection des candidats. Les participants retenus pourront bénéficier d’un programme de pointe, échanger avec des experts et jeunes entrepreneurs en Chine, et bien évidemment concrétiser leurs idées de projet », a informé Marie Joséphine Mpackco, créatrice de contenus. « Rappelons que le programme intègre d’abord de véritables passionnés des Tic. Mais, dans un monde de plus en plus connecté, informer les jeunes sur Seed for the future, permettra de faire des Tic un maillon fort du programme de recherche des jeunes camerounais. La 5G, le cloud computing, les Smart Cities, l’I.A sont ainsi au cœur des nouvelles innovations numériques et de plus en plus de jeunes s’intéressent à ces questions. Bien qu’uniquement 4 écoles soient concernées par ce projet au Cameroun, il va s’en dire que Huawei donnera l’opportunité aux jeunes de se familiariser au secteur du développement du Tic», a-t-elle ajouté.
Toutefois, il faut rappeler que « Seed for the future » s’inscrit en droite ligne du cahier de charges de « l’accord de partenariat stratégique dans le domaine des technologies de l’information et de la communication », signé entre le gouvernement du Cameroun et Huawei à Beijing en septembre 2018, lors de la visite du Président de la République, Paul Biya, en Chine. Cette année, Huawei offre aux 40 lauréats camerounais « Seef for the Future 2020 » l’opportunité de découvrir d’une part, la langue et la civilisation chinoise et de s’immerger dans l’économie numérique sur les plateformes d’apprentissage en ligne dédiées. Car, chez Huawei, nous croyons qu’il est essentiel de créer des opportunités dans le domaine de l’éducation afin de soutenir et promouvoir les talents qui sont les petites graines d’aujourd’hui et des leaders de demain.
Par ailleurs, le projet « Seed for the future » vise à familiariser les lauréats aux technologies de l’information et de la communication. Il permet aussi d’amener les lauréats à être plus concrets et pétris d’expérience dans leur domaine de compétence. Il faut noter que, depuis 2008, c’est près de 3500 étudiants venant de 100 pays et 250 universités qui ont rejoint le programme « Seed for the future » et qui ont effectué un voyage en terre chinoise.
Ernesthine BIKOLA