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Routes nationales : les bons points des travaux d’entretien confortatif

Quelques mois après le début des travaux d’entretien confortatif exécutés à l’effet de relever le niveau de service de certaines routes Nationales, plus de 1000 km du réseau routier camerounais sont impactés par cette mesure qui, sur la base des ressources mobilisées à partir du BIP-MINTP et du Fonds Routier, permettent de suppléer à une réhabilitation complète des axes concernés.

Ce sont ainsi les sections Yaoundé-Douala (233 km), Bekoko-Loum – Nkongsamba -Pont du Nkam-Bandjoun (219 km), Yaoundé-Ayos-Bonis, Edéa-Kribi (110 km), Bertoua-Ndokayo-Garoua Boulaï (256 km), qui sont concernés par ces travaux qui changent progressivement la physionomie des axes routiers pris en compte, depuis le début des travaux en octobre 2024. Le projet d’exécution de ces travaux est rendu possible grâce à l’optimisation des ressources issues du Budget d’investissement public et du Fonds Routier, a été présenté par le Ministre des Travaux Publics au cours de la session budgétaire de novembre 2023. Ces contrats qui s’exécutent, résultent d’un Appel d’Offres National Restreint aux entreprises catégorisées du secteur routier, des catégories A, B et C pour l’exécution des travaux d’entretien confortatif de certaines routes revêtues du réseau national, publié le 19 février 2024. Toutefois, le processus d’attribution ne s’est pas déroulé sans contrainte.

En effet, par manque de soumissionnaire en raison du faible tissu des entreprises locales spécialisées dans le domaine des travaux de réhabilitation et/ou construction routière, il a fallu entrer en discussion avec des entreprises disposées à accompagner cette opération. Au courant du mois d’avril 2025, les travaux effectués jusqu’ici, ont considérablement amélioré le niveau de service des axes concernés. Sur la Nationale N°10, Yaoundé- Échangeur Ahala- Rond-point Tropicana-Carrefour de l’amitié-Carrefour Nkoabang- Ayos-Bonis, les nids de poule ont entièrement été traités, de même que plusieurs points critiques. Il y a lieu de relever que le niveau de service de cette route s’est amélioré depuis le début des travaux. Toutes les zones autrefois classées accidentogènes ont été traitées et l’entreprise s’attèle désormais à démarrer des tâches qui ont pour but de réhabiliter certaines sections dégradées de long de cet itinéraire de 329,18 km. L’objectif de ce projet en cours, est de relever le niveau de service de la Nationale N°10, à travers la réhabilitation des sections les plus dégradées. Les contraintes identifiées concernent la qualité du suivi exercé par la Mission de contrôle et le paiement des décomptes. Sur la Nationale N°7, Edéa-Kribi, longue de 110 km, les travaux qui ont démarré il y a quelques mois, sont exécutés à 34,49% sur la section Pont Bivouba-Kribi, correspondant au traitement des nids de poule du point kilométrique 57 au point kilométrique 102 et au déflachage réalisé sur cinq zones identifiées, pour un linéaire cumulé de 5,300 km. Sur la section Edéa-Pont Bivouba, l’entreprise MAG SARL a démarré les travaux il y a quelques jours et les activités sur le terrain concernent le traitement des nids de poule. Entre Yaoundé et Douala, la même opération a permis d’éliminer les nids de poule et de traiter les points critiques, avant d’entamer le traitement des larges bandes entre Edéa et Douala. Les interventions y sont actuellement programmées sur la section Edéa-Pouma, à l’effet de traiter la chaussée. Sur la Nationale N°5, la plus dégradée de ces axes, l’on, ressent déjà les effets de ces travaux confortatifs, à travers le traitement de plusieurs zones autrefois dégradées. Le traitement des nids de poule sur cet axe reste une préoccupation et le Ministre des Travaux Publics a à cet effet instruit une mobilisation permanente de l’entreprise en charge des travaux, jusqu’au démarrage des travaux de reconstruction.

Sur la section Bertoua-Ndokayo-Garoua Boulaï, le niveau de dégradation de cet axe de 256 km justifie l’exécution du projet d’entretien confortatif en cours. Le constat qui se dégage sur l’ensemble de cette section est que l’entreprise est mobilisée, et que l’on observe quelques mouvements sur la traversée de la ville de Bertoua alors qu’elle a entamé son projet d’exécution. Elle a jusqu’au mois de juin 2025 pour traiter les nids de poule le long de l’itinéraire. Toutefois, il a été relevé au cours de la revue des projets routiers présidée par le Ministre des Travaux Publics, qu’une mobilisation plus accentuée de l’entreprise ENTREBATT en charge des travaux, semble nécessaire pour la bonne conduite du projet.

Les travaux d’entretien confortatif ont non seulement pour but de traiter les dégradations, d’effectuer des travaux d’assainissement, de chaussée et de signalisation, mais aussi et surtout, de donner un nouveau visage à ces axes et rendre aisée, la circulation des usagers et des biens. Ils résultent de la mutualisation des ressources du Fonds Routier et du Budget d’investissement Public, qui a permis de disposer d’une allocation consistante pour la réalisation des travaux touchant les couches inférieures de chaussée. Leur dénomination en elle-même éloigne des interventions d’entretien périodique ou courant qui consistent en général à procéder à la réparation des points dégradés d’une chaussée qui garantit encore le confort et la sécurité aux usagers. L’entretien confortatif constitue en effet une méthode curative des chaussées fortement dégradées et qui nécessitent réhabilitation ou reconstruction. Il s’agit au demeurant, d’une méthode curative qui apparait pertinente, réaliste et efficace, là où les ressources nécessaires à la reconstruction ne sont pas disponibles.

Source : celcom MINTP

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