L’architecture de l’ouvrage en construction sur la section Esse-Soa est déjà visible, l’entreprise s’active pour sa mise en service vers fin novembre 2024. Parallèlement, les travaux de maintien de la circulation vers la sortie Soa s’exécutent, de même l’approvisionnement en matériaux se poursuit, pour densifier les travaux de chaussée dès la fin de la saison des pluies.
Le parcours de l’itinéraire effectué ce 10 octobre 2024, par le Coordonnateur des projets issus du Plan d’Urgence Triennal du volet routier, a permis d’apprécier la bonne évolution des travaux de construction du pont sur l’Afamba. L’on note que l’entreprise est en avance par rapport à ce qui est prévu dans le chronogramme d’exécution. Les éléments de structures essentielles du pont ont été coulés, les voiles, le tablier, l’entreprise procède au ferraillage et coffrage des derniers murs de retour, côté Esse.
Cette exécution rapide se fait à l’aide d’un matériel dédié, qui a permis de rattraper les retards, aujourd’hui le taux d’avancement des travaux du pont est situé à pres 55%. Du fait de la forte pluviométrie qui arrose la zone du projet, l’entreprise priorise les travaux de maintien de la circulation.
Les sections de routes causant les difficultés de circulation sont traitées par la protection de certaines zones où le sol n’est pas stable comme c’est le cas au point kilométrique 45+300 où l’on procède à la mise des couches minces du 0/31,5 pour permettre une circulation normale en temps de pluie. De même, les ouvriers poursuivent avec les travaux de fossés, les ouvrages provisoires d’assainissement pour canaliser les eaux de pluie à l’effet de protéger les structures de chaussée.
L’atelier qui connaît aussi une évolution, est celui du déplacement des réseaux. L’entreprise a finalisé les contrats de sous-traitance avec les différents prestataires et ces derniers sont à pied d’œuvre. Néanmoins, une difficulté est enregistrée par Camwater qui a son réseau totalement dans l’emprise des travaux au point kilométrique 44. Les concertations permanentes entre l’équipe-projet, les sous-traitants, les concessionnaires et les autorités municipales permettent de surmonter les difficultés.
L’autre difficulté identifiée concerne la libération de l’emprise située à 6 km de la ville d’Esse, où un forage qui alimente le village doit être déplacé et pour lequel les populations souhaitent voir aménagée, une autre adduction d’eau avant la destruction de celle existante.
Source : celcom Mintp