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Richard Makon : Pour bien gouverner les hommes, il faut savoir les aimer.

« …Nos gouvernants ne nous aiment pas. Leurs sentiments sont cyniques, leurs sourires sont trompeurs, leurs bisous sont un acide, leurs discours racontent tous les mensonges du monde, leurs gestes expriment les calculs les plus funestes et chacune de leur promesse est une confession de crime »

Nous devons apprendre à aimer. Une opinion de plus qui vient s’ajouter à celles qui font l’actualité aux tweets du président Paul Biya. Pour lui, la proportionnalité de l’amour est une règle d’or au sein d’une société. Serait-ce une réponse au message de pardon posté par Paul Biya dans l’un de ses tweets sur les réseaux sociaux ! L’on ne saurait en dire  étant donné la conjoncture de ces deux notions ; le pardon émane de l’amour.

  Pour le docteur en droit international et consultant en droit des investissements, nos gouvernements et nos gouvernants ne nous aiment pas.

Il explique

« …Voici ce qui arrive dans la musique : on doit commencer par apprendre à entendre une séquence et une mélodie, la dégager par l’ouïe, la distinguer, l’isoler et la délimiter en tant que vie à part; il faut alors effort et bonne volonté pour la supporter, malgré son étrangeté, il faut faire preuve de patience envers son aspect et son expression, de charité envers ce qu’elle a d’étrange: vient enfin un moment où nous sommes habitués à elle, où nous l’attendons, où nous pressentons qu’elle nous manquerait si elle n’était pas là ; et désormais, elle ne cesse d’exercer sur nous sa contrainte et son enchantement et ne s’arrête pas avant que nous soyons devenus ses amants humbles et ravis qui n’attendent plus rien de meilleur du monde qu’elle et encore elle.

Mais ceci ne nous arrive pas seulement avec la musique : c’est exactement de cette manière que nous avons APPRIS À AIMER toutes les choses que nous aimons à présent.

Nous finissons toujours par être récompensés pour notre bonne volonté, notre patience, équité, mansuétude envers l’étrangeté en ceci que l’étrangeté retire lentement son voile et se présente sous la forme d’une nouvelle et indicible beauté : – c’est son remerciement pour notre hospitalité.
Qui s’aime soi-même l’aura appris aussi en suivant cette voie.

[Qui aime son prochain l’aura appris en suivant cette voie.
Et le gouvernant qui aime son peuple l’aura lui aussi appris-en suivant cette voie.

Cette voie est obligatoire pour le bon gouvernant]. Il n’y a pas d’autre voie !

Nos gouvernants ne nous aiment pas. Leurs sentiments sont cyniques, leurs sourires sont trompeurs, leurs bisous sont un acide, leurs discours racontent tous les mensonges du monde, leurs gestes expriment les calculs les plus funestes et chacune de leur promesse est une confession de crime.

Nos gouvernants n’aiment pas leur peuple et tout notre drame réside là !
Ils mentent, ils trompent, ils volent, ils violent, ils pillent et jouissent dans une opulence obscène dans une société qui multiplie tous les jours le nombre de misérables !

Nos gouvernants ne nous aiment pas parce qu’ils ne s’aiment pas eux-mêmes !

Nos gouvernants ne nous aiment pas parce qu’ils n’ont jamais appris à aimer !

L’amour doit s’apprendre ». Aujourd’hui plus qu’hier !!!

Tous les gouvernants qui l’ont compris sont entrés dans l’histoire !

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