En guise de réponse aux déclarations jugées mensongères du ministre du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, dans les colones du quotidien de l’économie, parution du vendredi 16 novembre 2018, le secrétaire exécutif du mouvement camerounais pour le patriotisme économique, Djibril Amadou, ouvre la boîte de pandore. Piere Zumbach et Luc Magloire Mbarga Atangana sur le banc des accusés. Révélations !
Dans une récente correspondance adressée aux parlementaires, dont le motif portait justement sur les présumés détournements des deniers publics opérés dit-on par Pierre Zumbach en complicité avec l’actuel ministre du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le mouvement camerounais pour le patriotisme économique(MCPE) a jeté le pavé dans la marre, en déballant tout au grand jour.
D’ailleurs, des sources introduites indiquent que ladite correspondance aurait été accueillie favorablement par le président de l’auguste chambre. Une étude approfondie du dossier serait encour. Pour davantage enfoncer ces deux présumés prévaricateurs, le porte étendard du MCPE, Djibril Amadou a planté le couteau dans la plaie en portant à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale « qu’une action a été engagée auprès de l’Assemblée Nationale pour attirer son attention sur l’attitude de Monsieur Luc Magloire Mbarga Atangana, Ministre du Commerce en complicité avec le retraité de nationalité suisse installé au Cameroun depuis plus d’une décennie Pierre Zumbach, promoteur des évènements : PROMOTE, FIAC et YAFE » peut-on lire sur l’en-tête du document.
Des indiscrétions, le Ministère du Commerce financerait les activités de pierre Zumbach avec l’argent du contribuable camerounais à hauteur de plusieurs centaines de millions chaque année, au grand mépris des initiatives locales dans le même secteur. « Plus grave, il s’apprête à faire passer cette enveloppe à hauteur de 350 000 000 FCFA dans le cadre du budget de l’année 2019 en préparation. Une augmentation de trop au moment où les camerounais s’interrogent réellement sur l’impact de cette activité qui ne profite pas au Cameroun. A travers cette allocation de trop, Monsieur Luc Magloire Mbarga Atangana, nous fait comprendre que c’est l’Etat du Cameroun qui finance ses investisseurs. Quel paradoxe ! » ajoute-t-il.
Aucun crime n’étant parfait, Pierre Zumbach et son acolyte Luc Magloire Mabarga Atangana ont donc décidé toute honte bue, de se défendre par média interposé, certainement suite aux relais retentissants des “revelations” contenues dans ce document parvenu à notre rédaction. Dans cette tentative de droit de réponse dans « le Quotidien de l’Economie » du vendredi 16 novembre 2018 à la page 3, nous apprenons que les responsables du Ministère du Commerce avouent octroyer 100 000 000 FCFA à sieur Zumbach à chaque édition de PROMOTE. Dans le même journal, nous apprenons également que le budget de chaque PROMOTE est de deux milliards de francs CFA. Quel est le cahier de charge de cet accord ? Soit !
« Dans cette réaction, Monsieur le Ministre du Commerce ne dit pas qu’il a offert 300 000 000 FCFA à Monsieur Zumbach l’année dernière pour l’organisation de la FIAC à douala. Un évènement qui a d’ailleurs été un véritable fiasco parce que boudé par les entreprises et les populations qui n’y trouvent aucun intérêt dans les activités de ce Suisse qui ne pense qu’à se remplir les poches. Sans oublier les 75 000 000 FCFA offert à YAFE chaque année. Nous rappelons que Monsieur Zumbach n’a jamais produit un compte d’emploi de ces financements reçus et est exonéré de tout paiement d’impôts au Cameroun. Pour dilapider les deux milliards produits par le Cameroun, notre cerveau a mis en place plusieurs sociétés pour faciliter l’évasion des capitaux vers la suisse sa terre chérie et sa patrie .» révèle d’un ton martial, Djibril Amadou.
Pour conclure cette lettre ouverte, le mouvement camerounais pour le patriotisme économique se nourri l’espoir de voir l’assemblée nationale se prononcer contre cette “ injustice ” vis-à-vis de l’initiative et de l’expertise locale. Les institutions telles que la Conac, le Consupe, le Tcs, la chambre des comptes sont appelées à se saisir de ce dossier pour y voir clair.
« nous invitons les organisations de la société civile à se joindre à nous pour suivre cette affaire jusqu’à l’assemblée nationale. Nous invitons également le Gouvernement à impliquer davantage les populations et les organisations de la société civile dans l’élaboration des politiques publiques avant de soumettre le budget de l’Etat à l’assemblée nationale. Cette démarche nous évitera les contestations comme celle-ci à l’avenir .» conclu-t-il.