Le Secrétaire Général du Ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Jean TCHOFFO a présidé le lundi 8 Février 2021 à Yaoundé la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation sur la nouvelle Nomenclature Budgétaire de l’État. Ledit atelier est organisé à l’attention des responsables en charge de la préparation et de l’exécution du budget du MINEPAT.
Le Cameroun veut s’arrimer aux normes et bonnes pratiques internationales en matière de gestion des finances publiques. C’est dans cet esprit que les responsables en charge de la préparation et l’exécution du budget du Ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire participent à un atelier de formation sur la nouvelle Nomenclature Budgétaire de l’État.
L’objectif dudit atelier est de renforcer leurs capacités dans l’implémentation du décret n°2019/ 3187/PM du 09 septembre 2019. Ledit décret fixe le cadre général de présentation de la Nomenclature Budgétaire de l’État. Au terme des travaux les acteurs devront entre autres maîtriser les fondements conceptuels et philosophiques de la nouvelle Nomenclature, s’approprier des composantes de la nomenclature des recettes et s’approprier des innovations de la nomenclature des dépenses notamment les classifications fonctionnelle, programmatique, administrative et économique.
» Il est question que tous les différents acteurs puissent s’approprier des évolutions apportées par la nomenclature et les différents changements qui sont également apportés. Il faut dire qu’en terme d’évolution cette nomenclature va véritablement résoudre un certain nombre de problème que nous rencontrions dans le cadre de la préparation du budget. Avec cette nomenclature on va facilement pouvoir de manière précise savoir qu’est ce que le budget de l’État a financé en terme de fonction économique, ce qui n’était pas toujours le cas, et pouvoir aussi avoir des résultats réels en terme d’analyse de la dépense. »
Explique Gui Raymond NKOU, Sous Directeur de la Préparation du Budget d’Investissement Public au MINEPAT.
Il sera également question d’établir un climat de confiance entre le Cameroun et ses partenaires. » Lorsque nos partenaires venaient souvent analyser la qualité de la dépense, cela était fondé sur la bonne pratique, notre nomenclature n’était pas encore arrimée à cette bonne pratique, avec cet arrimage là, il y aura plus de cohérence dans la position donnée par différents partenaires et savoir quelles sont les efforts que l’État doit fournir pour apporter les corrections nécessaires et apporter les réponses conséquentes aux problèmes de politique publique que nous rencontrons. » Poursuit-il.
MODULE DE FORMATION
Pendant deux jours de travaux les participants audit atelier vont remuer leurs méninges autour de 5 modules. Il s’agit entre autres du cadre conceptuel de la nouvelle Nomenclature Budgétaire, de la structure et les composantes de la nomenclature des recettes et de la perspective de structuration et codification de la nomenclature additionnelle.
Les experts entendent s’y atteler » Dans le cadre de cette réforme nous construisons un pont en le traversant, nous sommes un peu dans une configuration learning by doing, alors, dans ce learning by doing il est important donc que les acteurs du MINEPAT, qui est le bureau d’étude du gouvernement en matière d’économie s’approprient les nouveaux outils pour qu’ils puissent les implimenter dans leurs actions au quotidien qui visent infine l’atteinte des politiques de développement qui sont fixées dans le cadre de la politique de l’État. » Rassure le consultant Francis DJAMA ABOUEM.
En présidant l’ouverture des travaux, le Secrétariat Général du MINEPAT, Jean TCHOFFO compte tenu de la pertinence du thème et de la qualité des Intervenants, s’est dit dans son allocution de circonstances ne pas douter un seul instant que ledit atelier permettra d’atteindre les objectifs visés.
Il faut noter que sur le plan interne, la classification des opérations budgétaires par classe tel que prévu dans la nomenclature permet d’avoir une meilleure lisibilité des politiques publiques et accroît la sincérité des budgets, la fiabilité des systèmes d’information du budget de l’État ainsi que la redevabilité.
J.F