Les travaux de reconstruction de la section Mora-Tchakamari, entamés le 1er avril 2024, progressent sur le terrain. Actuellement, plusieurs activités ont cours, qu’il s’agisse de la production des agrégats, de la mise en œuvre des couches de chaussées ou de la construction des ouvrages.
L’entreprise SOTCOCOG, en charge des travaux de reconstruction de la section Mora-Tchakamari a entamé ce 24 février 2025, les travaux de mise en œuvre de la couche d’imprégnation sablée, prestation préalable à l’exécution de la couche de base.
La planche d’essai qui s’est réalisée sur 300 m, va se poursuivre à un rythme de 600 m par jour, selon les prévisions de l’entreprise. Au 24 février 2025, les avancées enregistrées dans l’exécution du projet font été de ce que sur les 34 ouvrages prévus sur cette section, 18 sont achevés, la couche de fondation en sol-ciment est exécutée sur un linéaire de près de 6 km et la grave non traitée est mise 0/20 est mise en œuvre sur 5km 400. L’entreprise prévoit d’engager les travaux liés à la mise en œuvre de la couche de base en grave bitume au début du mois de mars 2025. Les travaux en cours sur la section Mora-Tchakamari font partie du projet pour l’amélioration de la connectivité, la résilience, et l’inclusion le long du corridor routier Mora-Dabanga-Kousséri (PACRI).
S’agissant de la contractualisation des entreprises pour la reconstruction des sections Tchakamari-Waza (41 km), Waza-Zigague (46,575 km), Zigague-Kabo 2 (53,425 km) avec la constrcution du pont sur le mayo Eilbed à Tilde, Kabo 2-Kousseri (37 km) y compris l’aménagement de la voie de contournement de la vile de Kousseri en 2×2 voies sur un linéaire de 7.5 km, la Banque Mondiale, partenaire technique et financier du projet, a donné sa non-objection sur le rapport d’évaluation des offres techniques des travaux le 23 décembre 2024. Le processus de sélection a connu un retard à la suite d’un recours introduit par un soumissionnaire le 2 janvier 2025 dont l’examen est en cours.
Source : celcom MINTP
