De l’avis de nombre d’observateurs, 75 % de la population camerounaise a recours à la médecine traditionnelle, du fait de la baisse drastique du pouvoir d’achat des ménages.
Le Pr Joseph Mbédé, alors ministre de la Santé publique, implorait les responsables des hôpitaux et les délégués régionaux à se mettre ensemble afin de collaborer avec les acteurs de la médecine dite traditionnelle. La collaboration devient évidente dans la prise en charge des malades, surtout au moment où il ne faut négliger aucun moyen pour promouvoir le développement sanitaire de la population, dans le cadre de la riposte contre le nouveau corona virus.
En effet, si certaines décisions ont été prises en compte par ailleurs, constate-t-on, elles ne sont véritablement pas mises en musique. Les chefs des structures sanitaires et les tradipraticiens ne réussissent pas encore à s’accorder sur les vrais enjeux de cette médecine qui fait pourtant son bonhomme de chemin en Afrique de l’Ouest dans le cadre de cette collaboration. Et pour cause, argument-on souvent, les uns craignent de voir leurs connaissances exploitées, tandis que les autres regardent de haut l’expertise proposée par les traditionalistes. On évoque le fait que le traitement n’est guère scientifique. Il apparait donc que la médecine traditionnelle est un secteur d’activité à promouvoir. C’est la raison pour laquelle les pouvoirs officiels devraient mettre tout à contribution, pour la mettre au service de la santé publique.
Eric FOE (Stagiaire)