Face à la presse le 24 janvier 2024, Marie Rosette Edoa ; Jean Bertrand Akama Effila et son frère Didier Onana tous délaissés dans le partage reclament leur part dans ce patrimoine laisse par leur ancêtre Mvog-Manga.
37 hectares, tout est un domaine situé dans le département de la Mefou et Afamba, arrondissement de Nkolafamba, région du Centre divise aujourd’hui une famille où certains membres notamment, la famille Ntsogo et Ndzengue qui, se seraient emparés des biens et refusent de se reconnaître l’appartenance des uns et des autres dans ce patrimoine légué par leur ancêtre.
Après plusieurs recours sans suite favorable, Marie Rosette Edoa appartenant à la famille Andela Marie Thérèse, Jean Bertrand Akama Effila et son frère Didier Onana de la famille François Enyegue, tous faisant partie des familles lésées étaient face à la presse à la chefferie du Groupement Mvog-Manga. Ils n’ont qu’un seule rêve celui de voir la justice trancher cette affaire.
« C’est un climat d’amertume, de tristesse, d’hypocrisie. Nous leur avons fait confiance, ils nous ont trompé, les titres fonciers ont été faits à leurs noms. Je profite pour attirer l’attention du ministre de la Justice Garde des Sceaux et le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières ».
Martèle Jean Bertrand Akama Effila
Comme lui, Marie Rosette Edoa, très hiritée par cette affaire, tout en rappelant les faits demande leur part dans le partage.
« Le défunt Appolinaire Ntsogo a eu sept enfants, 5 filles et 2 garçons. Les quatre familles qui ne bénéficient de rien sont les suivantes : François Enyegue ; Mbana Célestine ; Andela Marie-Thérèse et Essengue Crescence. Les deux autres qui bénéficient de tous les biens sont Léon Effila Tsogo et Paul Noah ; on les appelle les « Nouveaux riches », ils passent devant nous avec leurs grosses voitures, nous narguent, pendant les fêtes ils tuent un bœuf, partagent aux inconnus et ils nous laissent affamer. Les titres fonciers de la superficie de 37 hectares sont à leurs noms, ils ont ajouté les noms de leurs frères et sœurs qui sont en Europe. Nous n’avons rien, nous réclamons notre part».
Joint au téléphone, l’un des parties accusé sieur Noah a laissé entendre que « c’est la justice qui doit faire son travail».
Le voeux le plus est de voir les différentes successions régler ce litige de manière pacifique ceci au bonheur de la famille qui est sacrée.
Olivier DONGMO