Le Conseil National de la Communication a présenté le 16 janvier 2025 à Yaoundé la cartographie des médias au Cameroun.
La cartographie des médias au Cameroun est un outil essentiel pour comprendre l’évolution des médias dans le pays et pour identifier les opportunités et les défis qui se posent à eux. Elle fournit une vue d’ensemble complète des différents médias présents, notamment les journaux, les radios, les télévisions et les médias en ligne. C’est dans cette perspective que le Conseil national de la communication (Cnc) a réalisé un travail de fourmi, pour savoir quel est le nombre de médias que compte le pays, par région, leurs catégories, leurs promoteurs, et plusieurs autres informations. De ce travail, il en ressort, une cartographie complète et actualisée du microcosme médiatique faisant état de 760 titres de journaux, parmi lesquels 232 organes de presse écrite paraissant de manière régulière. S’ajoutent à cela, 93 chaînes de télévision, 129 stations radios à vocation commerciale, 169 stations de radios communautaires, 72 médias ligne, et 65 organes de télédistribution. Il a été question d’identifier les forces et les faiblesses du secteur permettant de formuler les recommandations concrètes pour une régulation plus efficace.
Le document qui apparaît dès lors, comme un outil d’aide à la décision, consiste à mettre à la disposition des décideurs publics, des acteurs privés et régulateurs un instrument stratégique pour orienter les politiques publiques et les investissements dans le secteur de la presse. Il s’agissait d’apprécier comment le paysage médiatique camerounais souffre, indépendamment de son dynamisme, d’un déséquilibre notable dans sa répartition et sa structuration afin de voir dans quelle mesure, garantir un accès équitable à l’information dans un contexte marqué par des fractures médiatiques régionales, une transition numérique en cours et une concurrence accrue entre les acteurs. Il faut dire que, le document est destiné aux décideurs publics et régulateurs, aux professionnels de media et organisations sectorielles, aux chercheurs et universitaires travaillant sur des questions médiatiques et démocratiques.
Ernesthine BIKOLA