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Insertion socio économique : les jeunes en consultation au Minjec


C’est dans le cadre des consultations des réseaux thématiques d’ associations et de regroupements socio-professionnelles des jeunes qui ont débuté le 26 septembre 2024 et qui vont s’achever le 18 octobre prochain.
Les réseaux thématiques sont des regroupements d’individus, d’organisation, ou d’institutions qui partagent des intérêts communs et travaillent ensemble sur des thématiques spécifiques. Ces réseaux permettent de rassembler les jeunes autour des thématiques spécifiques et de recueillir leurs opinions et suggestions pour élaborer une politique nationale de la jeunesse inclusive et efficace. C’est dans ce sens que le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Mounouna Foutsou a débuté les échanges sur les consultations qui vont s’achevées le 18 octobre prochain.
Pour se faire, deux thèmes principaux ont fait l’objet de la première rencontre à savoir : l’emploi et insertion économique, d’une part, et l’éducation, formation et alphabétisation, d’autre part. Ces questions sont au cœur de l’action gouvernementale qui ne ménage d’ailleurs aucun effort, pour que chaque jeune ait accès à une éducation et a une formation de qualité, ensuite qu’il lui soit assuré une insertion socio-économique harmonieuse. Il s’agit pour les pouvoirs publics de garantir à terme l’accès à un emploi décent.
S’agissant de l’éducation, le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Mounouna Foutsou, a dans son propos montré que c’ est un secteur prioritaire du gouvernement camerounais. Le système éducatif du pays est structuré autour de quatre grands départements ministériels : l’éducation de base, les enseignements secondaires, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle. « l’éducation extrascolaire portée par le département ministériel dont j’ai la charge, figure également en bonne place des institutions en charge d’assurer l’éducation de la jeunesse camerounaise. L’adoption de la nouvelle stratégie de l’éducation et de la formation au Cameroun apporte de nombreuses innovations dans ce domaine en tenant compte du souci de professionnalisation des enseignements, d’employabilité, d’adéquation formation/emploi et de l’assurance qualité », a indiqué le Minjec.
Concernant l’accès des jeunes aux emplois décents, Mounouna Foutsou évoque des initiatives, programmes et projets visant l’emploi et l’autonomisation des jeunes. A cet effet, a titre d’exemple le Ministre cite le Plan Triennal Spécial-Jeunes dont le but est l’accélération de l’insertion des jeunes dans 4 domaines prioritaires : l’agropastoral, l’économie numérique, l’industrie et l’artisanat, et l’innovation technologique.
Le responsable du réseau thématique Éducation, formation et alphabétisation, Christian Fodjou dans sa présentation déplore de manière globale le manque des infrastructures, l’ignorance des jeunes, l’enclavement de certaines zones, le coût élevé de certains centres de formation, l’adaptation du système éducatif aux réalités locales… Comme suggestions pour palier à ces difficultés, le Président de l’Association “United Africa” sollicite du gouvernement, la prise en compte de toutes ces difficultés énumérées afin que ce domaine sorte de l’obscurité.
A sa suite, Carine Andela, responsable du réseau thématique, insertion socioéconomique des jeunes dans sa prise de parole a exposé les problèmes majeurs identifiés et les solutions envisageables dans ce secteur. Il s’agit entre autres du manque des structures appropriées, du manque d’orientation des projet des jeunes, l’excès des taxes, de la corruption, du manque de l’information…
Pour y remédier , elle propose comme solution envisageable, la lutte contre la corruption, encouragé les entreprises à embaucher les jeunes, développer entreprises, encouragé les entreprises à embaucher les jeunes, faciliter aux jeunes l’accès aux informations, réduire les taxes et les impôts, promouvoir l’entrepreneuriat jeune, etc.
Le Minjec a à la fin encouragé les jeunes présents à cette échange de travailler maintenant dans la main afin qu’aucun secteur ne soit oublié pour qu’ensemble ils puissent influencer les politiques publiques.
Ernesthine BIKOLA

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