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Infrastructures routières : le Mintp Nganou Djoumessi s’attaque aux entreprises contre performantes

C’est l’information principale de la première session du Comité Interministériel de Suivi de l’Exécution Physique, Financier et Comptable des Projets du Ministère des Travaux Publics que le chef du département ministériel, a présidée, ce mercredi, 20 mars 2024 à Yaoundé, en sa qualité de président de l’instance.

« Toutes les entreprises contractualisées dont les performances sont en deçà de 30 % doivent être sanctionnées. En dehors de la résiliation, il faut les retirer de la commande publique », dixit le Ministre Emmanuel Nganou Djoumessi. Telle est la décision forte qui ressort de la première session du Comité Interministériel de Suivi de l’Exécution Physique, Financier et Comptable des Projets du Ministère des Travaux Publics que le chef du département ministériel a présidée, ce mercredi, 20 mars 2024 à Yaoundé, en sa qualité de président de l’instance.


C’est le cas de l’entreprise en charge des travaux de construction de la route Edéa-Dizanguè. Aussi, a-t-il donné dix jours pour passer tous les marchés en attendant la prochaine réunion du comité prévue dans 45 jours.

Performances 2024 peu encourageantes

Si l’on peut se féliciter des performances de 2023, marquées par le bitumage et la réhabilitation de plus de 700 km de routes sur l’étendue du territoire national, il faut néanmoins relever que celles de l’année en cours ne sont pas des plus encourageantes à la même période, en raison d’un certain nombre de contraintes. Pourtant, les défis sont importants, notamment la poursuite des travaux de construction de la Boucle de la Lekié ; des routes Koumba-Ekondo Titi ; Babadjou-Bamenda ; le démarrage des travaux de construction de la route Ebolowa-Akom 2-Kribi ; la réhabilitation de la route Ngaoundéré-Garoua ; l’achèvement des travaux de construction de la route Mora-Dabanga-Kousseri ; la réhabilitation des routes Edéa-Kribi et Douala-Bafoussam ; le démarrage de la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala…

Michel Innocent Mbem Ngombè

« Je pense quand même qu’il y a des avancées suffisantes. Ce qui justifie la mise en place de ce cadre de concertation avec tous les partenaires dans le domaine des infrastructures. A cet effet, le Ministre des Travaux Publics a demandé que certaines données soient actualisées.

Nous n’avons pas de craintes au regard de ce qui est fait jusque-là.
S’agissant des décomptes, au niveau technique, nous n’avons plus trop de problèmes ; ça se traite déjà en guichet unique. Mais, il se pose encore un problème avec le service de paiement. Je crois qu’il faudra que nous mettions aussi un cadre à ce niveau entre les techniciens et les payeurs, pour que nous puissions nous accorder.
La performance des entreprises a été remise en doute. Nous avons suivi Monsieur le Ministre, qui a dit que certaines entreprises seront bientôt sanctionnées. Mais, il y a aussi des améliorations qu’il faut noter avec la venue de la catégorisation au niveau de la sélection. Je crois que dans les années qui viennent, nous auront moins de problèmes. Pour le moment, nous allons sanctionner, de même que nous allons accompagner celles qui se distinguent par leurs capacités de réaliser les travaux qui leur sont confiés », a fait savoir le Directeur des Investissements routiers par intérim.


Il faut rappeler que le but du comité est d’accompagner la mise en œuvre des projets d’infrastructures routières, à travers des mesures prospectives permettant de produire des résultats dans un environnement complexe.

Bertrand TJANI

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