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Fête du travail 2023 : le Mintp Nganou Djoumessi satisfait des 2128 collaborateurs résilients qui développent le réseau routier

Ils sont ingénieurs, fonctionnaires et contractuels qui œuvrent à la construction et à l’entretien du réseau routier au Cameroun.

Le département ministériel qui a à sa tête le Ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, assisté d’un Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Travaux publics chargé des Routes, Armand Ndjodom, est chargée de la supervision et du contrôle technique de la construction des infrastructures et des bâtiments publics ainsi que de l’entretien et de la protection du patrimoine routier.

2128 personnes œuvrent ainsi au quotidien, pour le développement du réseau routier.
En effet, les ressources humaines du ministère des Travaux publics sont constituées de 2 128 personnes affectées dans les services centraux et déconcentrés.

412 femmes

Parmi, 412 femmes et 1 706 hommes, ingénieurs et autres corps de métier confondus.

On compte aussi bien des ingénieurs de génie civil, des ingénieurs de conception, des architectes, des techniciens des travaux de génie civil, tous investis dans la construction et l’entretien du réseau routier, mais aussi des études routières et l’exécution des travaux en régie. L’immeuble siège destiné à abriter les services centraux du ministère des Travaux publics est en construction, pour permettre à cette institution d’être plus performante.

Si les défis relatifs à la réhabilitation de plusieurs routes nationales restent une préoccupation majeure pour les pouvoirs publics, il faut relever que d’importantes ressources sont allouées à l’aménagement de corridors sous-régionaux, à l’aménagement des routes nationales et des bassins de production.

Projets réalisés en 2022

Au cours de l’année 2022, les projets suivants ont été menés à terme:

  • L’autoroute Kribi-Lolabé (38,5km) +4 km de voies de raccordement ;
  • la route Olama-Bingambo (106,15 km) sur la nationale 22;
  • la route Grand Zambi-Kribi (53 km) nationale 22;
  • la route Mandjou-Akokan-Batouti (90 km) nationale 10;
  • la route Tonga-Bafoussam (110,24 km) nationale 4 ;
  • la route Lena-Tibati-Ngatt (167,3 km) nationale 15;
  • la route Mengong-Sangmélima (74 km), y compris la construction de 5,6 km de voirie à Mengong et la réhabilitation de 3,65 km de voirie à Sangmélima nationale 17A1;
  • la réhabilitation de la route Nsimalen-Mbalmayo-Ebolowa (87,5 km) nationale 2 ;
  • la construction du lot 2 de la route dite de désenclavement du bassin agricole de l’Ouest : Galim-Bamendjing-Foumbot-Baganté, section Foumbot-Bangangté (51,69 km) ;
  • le bitumage de la route Melong-Bangem (16,9 km) ;
  • le bitumage de la route Ndjom-Yekombo-Carrefour Bibouleman (8,7), boucle de Bidjong-Bidjong (41,8 km) ; carrefour Zoumeyos-Barrage de Mekin : 13,8 km, dans le cadre de l’aménagement de la boucle du Dja ;
  • le bitumage de la route Maroua-Mora (60km).
    À côté de ces axes dont les travaux sont achevés, plusieurs itinéraires ont été entretenus sur l’ensemble du territoire, facilitant ainsi, le déplacement des personnes et le transport des biens. Les travaux de reconstruction de la routé Babadjou-Bamenda ont en outre été relancés en juin 2022 pour la section Babadjou-Matazem, en octobre 2022 pour la section Matazem-Welcome to Bamenda, de même que ceux du contournement de la ville de Bamenda.
    Sur le plan matériel, le ministère des Travaux publics a entrepris il y a quelques années, l’acquisition d’équipements destinés à réaliser des travaux en régie. Une Brigade nationale des travaux en régie a ainsi été créée, avec des démembrements dans les services centraux et les services déconcentrés.

Activités organisées pour l’édition 2023

Pour cette 137è édition de la fête internationale du travail, les activités se sont déroulées sur le thème: « Résilience et travail décent dans le secteur du Btp : agir ensemble, agir mieux pour favoriser l’inclusion sociale».

Plusieurs activités ont été organisées, des consultations et soins ophtalmologiques, des activités sportives et une conférence-débat, avec à chaque fois, la participation du Ministre, du Secrétaire d’Etat et du Secrétaire général.

Interpellation

Selon le chef du département ministériel, ce thème principal interpelle globalement la participation de tous à l’idéal commun d’un travail bien fait. “La dame de ménage qui nettoie le bureau, le collaborateur qui enregistre le courrier sont tout autant importants que le chef de service et autres directeurs. Chacun ayant sa place.

C’est dans cette dynamique d’ensemble que vous aboutissez à un résultat partagé, parce que chacun aura contribué à l’atteinte de ce résultat. Voilà la stratégie d’inclusion. Et comment elle doit se manifester aux Travaux publics? Nous avons la notion d’équilibre projet. Chacun joue sa partition, pour qu’au bout du compte, l’infrastre soit réalisée”, a-t-il expliqué, avant d’embrayer sur le terme résilience. “Parlant ensuite de la résilience, nous avons été résilients, parce que nous avons su nous organiser, faire face à nos difficultés; c’est notre capacité à faire face à tout ce qui peut nous empêcher d’avancer…”, a-t-il expliqué davantage, non sans faire allusion aux difficultés auxquelles se heurte le ministère dans son déploiement, notamment la secte terroriste “boko haram” à l’Extrême-nord, les bandes armées à l’Est, les hordes séparatistes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, la Covid-19, la crise russo-ukrainienne… ” Cela suppose un état d’esprit plus agressif, plus créatif; il faut continuer de penser positif”, a-t-il exhorté.

Aussi, a-t-il évoqué les projets Mora-Dabanga-Kousseri et autres Koumba-Ekondo Titi en proie à l’insécurité, où les travaux avancent néanmoins grâce au Génie militaire et où se déploie le Bataillon d’intervention rapide. “Ce n’est pas leur métier. Mais, c’est parce que nous voulons rester résilients, nous voulons démonter notre capacité à surmonter les difficultés qui se présentent à nous”.

Par ailleurs, le Mintp a recommandé les uns et les autres à faire plus avec peu, à être efficient. “Ce qui suppose au moins deux choses : la rigueur dans la gestion du matériel disponible, la logistique, mais aussi la ressource humaine. Il faut donc amener les collaborateurs à rester motivés malgré les difficultés qui sont réelles…

Nous sommes effectivement résilients, car les axes routiers sont livrés, les sections de routes sont maintenues, les payements des décomptes sont laborieux, mais nous y parvenons quand même”, a-t-il tenu à relever.

Bertrand TJANI

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