C’est à la faveur d’une conférence de presse que le Président des Jeunes Patriotes Panafricains a donnée à Yaoundé, en prélude à la célébration de la 52e édition de la fête de l’unité nationale, le 20 mai prochain.
Le Président des Jeunes Patriotes Panafricains, Chevalier de l’Ordre du Mérite camerounais, était face aux professionnels des médias. C’est en prélude à la célébration de la 52e édition de la fête de l’unité nationale, le 20 mai prochain, sous le thème : « Armée et nation ; ensemble pour un Cameroun uni, pacifique et prospère ». En tant que leader jeune et acteur de première heure dans le mouvement associatif camerounais et même mondial, Serge Ondobo a tenu à dire un mot à la veille de cette festivité.
Dans son exposé, le Président des Jeunes patriotes Panafricains a parlé de l’unité nation qu’il adosse au renforcement des valeurs de patriotisme. Serge Ondobo est parti d’un constat de nombreuses dérives dans la société camerounaise, manifestées par des manquements au civisme, à la citoyenneté, à l’esprit républicain. Aussi, a-t-il jugé opportun, à l’occasion de cette solennité, de rappeler aux jeunes leurs devoirs vis-à-vis de leur cher et beau pays, leur chère patrie, le Cameroun. Pour lui, le respect des institutions est sacré. Tout comme ceux qui les incarnent : le Chef de l’Etat, Paul Biya, et ses collaborateurs. Ce qu’ignore nombre de jeunes aujourd’hui. « Nous avons la chance d’avoir un Président de la république qui nous a apporté la démocratie, donc la liberté au sens le plus large », s’est-il félicité. Il s’agit de la liberté d’expression, de penser, d’action… « Mais, nous devons comprendre que nous avons des limites à ne pas franchir », a-t-il exhorté.
Il a condamné ceux qui nourrissent des spéculations autour l’âge du Président de la république, des ragots sur sa gestion des affaires publiques. Car, il trouve indécent cet état de choses : « Que ce soit dans les combats politiques et politiciens, c’est indécent de parler d’une certaine façon vis-à-vis du Chef de l’Etat, tourner en dérision le garant des institutions d’un pays ». Aussi, salue-t-il sa magnanimité, sa clairvoyance, sa vision politique et de développement du Cameroun, son sens d’ouverture et d’écoute de son peuple. Il pense qu’il est important que les jeunes se ressaisissent, qu’ils fassent très attention à l’usage des réseaux sociaux : « Il faut faire des critiques constructives, des revendications républicaines dans le respect, la considération de l’Etat ».
Il a également convoqué le droit d’ainesse en tant qu’Africains, où le respect des ainés doit être le comportement le mieux partagé : « Nous ne saurons copier maladroitement ce que nous voyons en Occident sous le fallacieux prétexte de la démocratie ou de la liberté. Chez nous les Bantous, si vous ne respectez pas les ainés, ceux qui sont dépositaires du pouvoir, vous vous attirez des malédictions, parce que tout pouvoir vient de Dieu ». Face à ces dérives, Serge Ondobo appelle les jeunes à faire preuve de bon sens : « On peut critiquer sans invectives, sans violence, en proposant des solutions nécessaires ».
Il n’a pas manqué de faire un clin d’œil au contexte sociopolitique en raison des échéances électorales qui pointent à l’horizon. Tout comme la vie chère qui préoccupe aussi bien le gouvernement de la république que des populations.
Il faut rappeler que les Jeunes patriotes panafricains est une association apolitique, qui regroupe les jeunes du continent africain et d’autres continents qui ont un seul et même idéal à savoir : voir l’Afrique se développer ainsi que ses institutions. Un challenge qui passe par la sensibilisation des jeunes ; leur éducation ; la promotion du renforcement de l’unité ; la promotion de l’entrepreneuriat et du leadership ; la promotion de la paix et de la stabilité.
Face à la presse lundi dernier, Serge ONDOBO a également abordé la situation socio-économique du pays.
En effet, le Cameroun est en proie à la vie chère. Les produits de premier nécessiteux ont drastiquement augmentés. Les causes étant d’origine internationale. Selon le chevalier de l’ordre du mérite camerounais, Serge ONDOBO, tout est partie de la crise à COVID 19 et la guerre Russie-Ukraine qui a compromis le transport maritime, les échanges entre plusieurs pays. « Nous devons féliciter les efforts du gouvernement qui a permis aux ménages de tenir le coup. »
Dans la même veine, Serge ONDOBO apprécie les avancées du directeur général de la Camwater, s’agissant de l’approvisionnement en eau potable.
Au Cameroun, aucun patriote ne peut rester insensible voyant des milliers de morts qui sont tombés dans le Nord-Ouest et le Sud-ouest depuis 2016… »
Concernant la probable candidature de Franck Biya au présidentielle de 2025, la question lui a été posée. Le militant du rassemblement démocratie des peuples camerounais, Serge ONDOBO, après avoir sourire a dit : << Le fils du président de la République est un citoyen comme le reste et s’il remplie toutes les conditions d’éligibilité, alors, pourquoi pas ?>>.
Le chevalier de l’ordre du mérite camerounais, soucieux du devenir du Cameroun a donné sa position sur les relations internationales entre le Cameroun et ses partenaires. <<Le Cameroun n’est la chasse gardée de Nous avons le droit de faire tous les partenariats utiles, au maximum gagnant gagnant dans la mesure du possible.
Le conflit Fecafoot/ Minsep s’est aussi greffé dans la communication du Patriote. Le leader d’opinion a invité Samuel Eto’o Fils à respecter les institutions nationales tout en restant positif comme on le connait bien.
Pour boucler la boucle, le président des jeunes patriotes panafricains appelle les camerounais en âge de voter d’aller s’inscrire massivement sur les listes électorales.
Arianne TSAMO (Correspondance particulière)
