Augustin Tamba dit avoir saisi les autorités de la république du Cameroun, et de la direction de Rdpc, parti au pouvoir au Cameroun, afin qu’un terme soit mis à ce désordre.
Dans sa dernière sortie dans le journal « Le Messager », le maire de la Commune de Yaoundé 7 s’est montré en colère contre le maire de la ville de Yaoundé, la cité capitale du Cameroun. En effet, Augustin Tambadénonce les manœuvres de Luc MessiAtangana, qui selon lui, croit détenir le monopole de l’assainissement urbain. « Tout d’abord, il n’existe pas de super maire, parce que cette expression n’existe nulle part dans la loi. Les collectivités territoriales décentralisées sont d’égale dignité. Aucune commune ne peut établir et/ou exercer de tutelle sur une autre.Le management stratégique des territoires est désormais enseigné dans toutes les grandes écoles de management (Hce Paris, Lap Montréal, Insmp Yaoundé…). Et, on y apprend que le management stratégique des grandes villes doit être concerté, participatif et inclusif. C’est pour cela que nous suggérons la mise en place d’une plateforme de concertation entre les maires de Yaoundé, pour une planification réussie et un développement harmonieux de notre cité capitale. Ensemble, nous allons nettoyer et développer Yaoundé », pense le maire Tamba, qui ajoute« que personne n’a le monopole du souci de l’ordre urbain. A Yaoundé, la situation préoccupe l’exécutif municipal, tout comme les autres mairies d’arrondissement de la capitale du Cameroun. Tous les maires ont le souci de régler ce problème de désordre urbain, mais en apportant aux populations une solution alternative de recasement. Au plan social et politique, ça règle beaucoup de problèmes. Les huit maires de Yaoundé ont ce souci en commun, mais un des maires, le maire de la ville, n’intègre pas visiblement la dimension sociopolitique qui, pour une ville comme Yaoundé, est très sensible, parce qu’il dit qu’il ne fait pas de la politique.Je ne souhaite plus m’exprimer sur ce sujet, parce que j’ai saisi les autorités de la république, et de la direction de notre parti afin qu’un terme soit mis à ce désordre institutionnel ».
Bertrand TJANI