C’est le sens qu’a revêtu la dernière commémoration du genre, en date du 05 mai 2021.
Depuis la proclamation de la journée du patrimoine mondial africain (Pma) en 1972, la 38ème session de la conférence générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation la science et la culture (Unesco) a sensibilisé sur les avantages de la promotion et de sa préservation, ainsi qu’aux défis connexes auquel le continent africain est confronté. Face à des cas aussi difficiles à gérer tel que : l’impact des conflits armés, la Pandémie actuelle du Covid-19, et les permutations climatiques entres autres. Les pays africains doivent s’assurer que leur remarquable patrimoine culturel naturel est capable de s’adapter et de faire prospérer l’environnement actuel. Dans cette vision, l’Union africaine (Ua) a déclaré en 2021, année des arts, de la culture et du patrimoine.
Pour célébrer ce jour, l’Unesco, en étroite collaboration avec le Fonds pour le patrimoine mondial Africain (Fmpa), ainsi que leurs partenaires ont organisé une série d’évènements à travers le continent. Ils ont mis en lumière la résilience, les convenances et les richesses de la nature du peuple africain. Par la suite, ils ont exploré des défis auxquels le continent est confronté.
La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azouley, a indiqué que : « le monde ayant entamé une deuxième année marquée par la pandémie dévastatrice, la mobilisation autour de notre patrimoine culturel naturel reste primordiale pour toute l’humanité. Cette mobilisation va permettre de resserrer les liens, d’accroitre la résilience, de renforcer la capacité, de protéger l’héritage du passé afin de pouvoir les transmettre aux générations futures. Le patrimoine mondial africain, qui se célèbre le 5 mai de chaque année est à ce égard très essentiel, non seulement pour les peuples d’Afrique, mais aussi pour l’ensemble de toute l’humanité mondial ».
Eric FOE
