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Création et nomination de chef d’antenne à Maroua : la mise au point musclée de l’assemblée nationale

Elle a été faite par les bons soins du nouveau chef de la cellule de communication de cette institution, à la suite de la grande polémique que ces actes ont soulevé.

L’Assemblée nationale du Cameroun vient d’essuyer une campagne de dénigrement du fait de la création et de la nomination d’un chef d’antenne à Maroua. Une certaine presse au lendemain de la publication de ces actes a tôt fait de dire que le président de l’assemblée nationale, le très honorable Cavayé Yéguié Djibril a déplacé la chambre basse du parlement du Cameroun. D’autres affabulateurs faisaient état de ce que le Pan-président de l’assemblée nationale veut déporter cette institution républicaine dans sa région d’origine.

Des critiques dénuées de tout fondement qui ont pour seul but de jeter du discrédit sur une institution qui fonctionne à merveille. En effet, les adeptes de cette mauvaise publicité de l’assemblée nationale semblent fermer les yeux sur les textes qui régissent le fonctionnement de cette chambre du parlement. « Il est porté à la connaissance de l’opinion que les différents organigrammes successifs de l’assemblée nationale depuis la première législature  jusqu’à ce jour, ont toujours contenu une disposition relative à la mise en place des antennes sur le territoire national et à l’extérieur », renseigne la mise au point qui porte la griffe d’Emmanuel Ekema Likene, patron de la cellule de communication et des relations publiques de l’Assemblée nationale. Suffisant pour mettre un terme à cette mauvaise campagne qui avait certainement d’autres motivations. La nomination et la création d’une antenne de l’Assemblée nationale à Maroua n’était qu’un prétexte.

Ces deux actes du président de l’Assemblée nationale sont inscrits dans l’organigramme de cette institution. Ils ne sauraient être au centre d’une polémique dont certains observateurs lucides ne manquent pas de qualifier de stérile. Selon certaines sources crédibles, il est simplement question de saborder le travail de cette institution qui se fait dans le respect de la légalité. Visiblement, cette démarche a pour seul dessein de nuire à la sérénité qui règne dans la gestion de cette institution de la République.  Sinon, comment comprendre qu’un acte régalien suscite autant de remous. Alors que dans le même temps, l’assemblée nationale  a depuis plus de quarante ans, une antenne logée  à l’ambassade du Cameroun à Paris chargée de l’accueil et de l’accompagnement du Pan, des membres du bureau et des députés en mission en Europe. Cette représentation à l’extérieur ne semble pas émouvoir les adeptes de la critique.

Au demeurant, la création et la nomination du chef d’antenne de l’Assemblée nationale de la ville de Maroua loin d’être un acte anodin, est à consigner dans la logique de modernisation de cette institution.  Il fallait bien ouvrir une antenne de cette institution dans une région du Cameroun. La ville de Maroua a été choisie en premier. Les autres chefs-lieux de région suivront, assurément. Pourquoi toujours voir dans les actes des institutionnels une volonté de caporalisation. Alors qu’il s’agit simplement de mettre en musique les prescriptions des organigrammes.  L’Assemblée nationale ne disposait-elle pas d’une antenne  à Douala avant l’ouverture de l’aéroport de Nsimalen et une à l’extérieur à Londres ? Question de conscience.

Emmanuel MVELE

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