40 ans ! Le chiffre à lui seul donne à réfléchir. Dans un mariage, on parlerait de noces d’Emeraude, symbole de la Renaissance, de la Fertilité, d’Amour et de Sagesse. Ce n’est donc pas le fruit du hasard. La célébration de l’An 40 du Renouveau national est une occasion rêvée pour élever au firmament le Président Paul Biya qui, en 40 bonnes années de loyaux services, a pu sceller avec le peuple camerounais un mariage d’Amour et de raison. Oui, le moment est venu pour magnifier sa sagesse et son don de soi au service de toute une Nation.
Le Renouveau pensé et théorisé par le Président Paul Biya depuis 1982, poursuit son bonhomme de chemin sans coup férir, mais surtout sans triomphalisme aucun, dans un environnement jonché de fleurs et d’épines. Malgré les écueils, il a su centraliser son essence sur les valeurs d’éthique que sont la rigueur et la moralisation, créant au passage des chantiers de nettoyage d’écuries baptisés « opération épervier » donnant du reste satisfaction à la structuration des fondements de la République, la nation et l’Etat. 40 ans après, nous pouvons nous permettre de faire l’économie de ce laborieux travail de sacerdoce sur le triple plan socio politique, économique et judiciaire. Nos qualités d’acteur et citoyen, bien que n’ayant pas 40 ans d’existence, mais ayant été nourris à la source de cet « éveil nationaliste » ayant mis fin à la dictature, à la gabegie, au fascisme et au totalitarisme scandaleux sous le précédent régime, nous en donnent le droit.
En reparcourant les axes ténébreux de ce système d’antan, on se rend compte que le Renouveau est au cœur des changements et mutations socio-économiques les plus déterminants de la liberté du peuple camerounais dont le Président Paul Biya est le principal artisan et chef de file. Le jeune que je suis aspire aujourd’hui aux libertés individuelles et collectives, grâce à la liberté d’expression et la liberté d’association ayant éradiqué et remplacé les lois liberticides d’avant l’ère de la démocratie.
En convoquant de manière séquentielle l’économie du Renouveau entre 1982 et 2022, l’on observe que son processus transversal a été entaché pas des épines relevant de la révolution du palais avec le coup d’Etat manqué du 06 avril 1984 ; la crise sociale de la faim en 2008 ; la récession économique qui a plongé le Cameroun parmi les Pays pauvres très endettés (PPTE) demandeurs de l’onction du FMI ; sans oublier les querelles intestines provoquées par les problématiques sur l’alternance au sommet de l’Etat. Conséquemment, le Renouveau perdure et laisse transparaître les égos surdimensionnés multiformes alimentés par une opposition scélérate et ingrate vis-à-vis de la structuration étatique édifiée par le Président Paul Biya. Pourtant la démocratie est là et avance sereinement.
La preuve, les mouvements indépendantistes et séparatistes ont vu le jour à la faveur des revendications et crises sociales dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest ayant entrainé des signes illustratifs de la déflagration du tissu socio-économique et abouti aux zones sinistrées du NOSO, exonérées aujourd’hui de l’imposition fiscale. Sur ces entrefaites, l’on observe que c’est sous le Renouveau que le Cameroun a connu la réduction considérable de ses dettes intérieure et extérieure sous la férule des institutions de Bretton Woods. Les récents chiffres et statistiques réduisent la dette du Cameroun à 10.000 milliards de Fcfa et la nette amélioration de son PIB à l’heure qu’il est, même si les crises extérieures notamment russo-ukrainienne sont à l’origine des tensions inflationnistes à l’origine des mécontentements sociaux qui ont cours en ce moment. Le Renouveau est encore debout et ne rompt pas. A savoir par exemple que, les sphères socio-politiques sont secouées par une fécondation des faits et méfaits liés à la génération spontanée, démontrant et convoquant des scandales de corruption et mal gouvernance pouvant mettre à rude épreuve le pouvoir en place face à ses choix et priorités à venir.
En effet, les 40 ans du Renouveau permettent de se rendre compte que « le chien aboie, la caravane passe », les chantiers et grandes réalisations se font au gré de la volonté politique du Président Paul Biya, qui en assure les destins malgré les épines temporelles et de la temporalité. Dans une récente étude de l’Institut National de la Statistique (INS), 60% des jeunes sont totalement acquis à la politique sociale du Renouveau, qui repose sur l’économie d’export-substitution, l’auto-emploi et la formation. La réduction du taux de chômage et le net recul de la croissance de celui-ci en sont de réels motifs de satisfaction de cette courbe réductrice de la pauvreté. A savoir en dernière analyse que les jeunes dans leur grand ensemble rêvent d’un grand destin pour leur pays qui résiste aux épreuves de l’alternance, au milieu des vents contraires qui secouent le pays tant de l’intérieur comme de l’extérieur.
A cet égard, je profite de cette tribune pour m’adresser à mes compatriotes jeunes. Parce que comme nous l’avons signifié au début de notre propos, nous sommes à une période cruciale de la vie de notre pays. C’est le temps de la Renaissance ! Nous avons la chance d’avoir à la tête de notre pays, un mendiant de la paix dont la Sagesse est reconnue de par le monde. Pour réussir à finaliser à bien cette œuvre de construction nationale, il a besoin de s’appuyer sur Nous. Aussi, devions-nous lui accorder un peu d’indulgence pour l’accompagner à finaliser son grand rêve pour le Cameroun, au milieu des turbulences et autres perturbations politiciennes. Nous devons l’aider à construire et non à détruire, comme en témoigne d’ailleurs le plan architectural du développement des villes de Douala-Yaoundé et leur construction en hauteur. Qu’on se le dise une fois pour toute, le Renouveau est un idéal, un processus, une architecture qui prend progressivement corps et qui n’a nullement besoin de précipitation, de course, de pression et d’amalgame. Il se construit selon une certaine vision marquée par la SND30 pensant bien évidemment à l’inclusion des générations à venir. Sur ce, on a envie de dire que, le Renouveau se construit méthodiquement surtout sans exclusion de qui que ce soit, sociologiquement parlant. J’ai dit !
Farel NKEN