Invités au Cameroun aux frais du contribuable, dans le cadre de la grand’messe footballistique, ces influenceuses Facebook d’un autre genre viennent d’être expulsées de l’hôtel ou elles séjournaient.
L’opinion publique a été choquée et surpris d’apprendre que la Présidence de la République avait financé aux frais du contribuable, pour la grand’messe du football continental, le séjour au Cameroun des femmes qui se définissent comme influenceuses sur les réseaux sociaux. En effet, ces ‘’vendeuses de piment » de la diaspora qui, tous les jours, défraient la chronique avec des vidéos obscènes sur les réseaux sociaux se sont tellement moqué de leurs consœurs qui n’ont pas été citées dans la note du directeur du cabinet civil qui se balade sur la toile.
Toutefois, ces dernières ont été surprises la nuit dernière de se voir expulsées de l’hôtel Mont Fébé où elles séjournaient. C’est une vidéo devenue virale sur la toile qui montre ces Camerounaises de la diaspora à la réputation tristement célèbre, qui se font passer pour des « influenceuses d’État’’, dans un avion de la compagnie Air France. Elles ont pris le vol pour la France comme l’illustre une vidéo. La raison de se départ précipité de Biakmen Mbiayi Laure Patricia, Bil’lo Efoua Elisaneth et de Zomo Bem Aline Marie Christine laisse un goût amer à l’endroit de l’opinion publique. « En plein milieu du vingt unième siècle, certaines autorités camerounaises se permettent de faire la promotion de la vente du piment sur la place publique et devant les caméras du monde entier. Ils viendront par la suite accuser les marcheurs pacifiques de ternir l’image du pays, comme si inviter les prostituées grâce à l’argent du contribuable, c’est embellir l’image d’une nation. C’est vraiment déplorable », s’offusque un internaute.
Par ailleurs, selon une source digne de foi, la cause de l’expulsion immédiate de ces prostituées serait venue de la plus haute instance de la République.
Il faut noter également que depuis leur arrivée au Cameroun, sous invitation du Cabinet Civil, selon des sources, pour prendre part à la Can Total Énergies Cameroun 2021 et retourner en France après cet événement, elles ont commencé à se livrer à des spectacles peu catholiques depuis le Mont Febe où loge l’équipe du Maroc. Une mauvaise publicité pour l’image du Cameroun. Elles ont donc pris un vol Air France AF 901 dans la nuit, pour regagner la France.
L’expulsion seule suffit-elle ? Une question qui ne laisse pas les internautes indifférents. « Que celui qui les a invités, logés et payés leurs billets d’avion de première classe soit pendu sur la place publique. Si non, le reste n’est qu’enfumage ! », crie haut et fort un autre internaute très remonté. « Jean Paul Akono a eu son billet à quelques heures du match, lui qui est une ancienne gloire du football camerounais. Pendant ce temps, on invite, loge et nourrit de vielles chouettes qui ont de la peine à faire le trottoir. Des femmes tristement célèbres que les autorités nous présentent comme des modèles. Les valeurs sociales et sociétales mises à l’écart », s’indigne un autre internaute.
Pour rappel, Zomo Bem Aline Marie Christine avait exulté après sa désignation parmi les influenceurs retenus, pour la 33 ème édition de la Can au Cameroun. Confirmant son statut de prostituée, elle s’était moquée de ses camarades qui n’ont pas été retenues par le gouvernement. « La vraie diaspora sera à la Can. On saura qui est influenceuse. Qui influence qui. On saura qui est qui à la Can. C’est la Can qui dira si tu es une vrai vendeuse de piment (prostituée ndlr. Est-ce que tu es invité? », avait déclaré Zomo Bem dans une vidéo publiée sur internet.
Ernesthine BIKOLA
