«Si en 2014 lorsque la Can a été attribuée, ceux qui ont eu la responsabilité de gérer ce dossier, s’y investissaient de suite au lieu de pourrir le vestiaire au Brésil. Si ceux qui avaient géré ce dossier s’étaient rappelé que la priorité n’était pas à l’achat des voitures pour visiter les chantiers, mais de faire avancer ces chantiers.
Si ceux qui envoyaient des messages de détresse contradictoires et humiliants à la Caf, n’avaient pas pensé que l’urgence n’était pas de démontrer au Chef de l’État qui est plus fort que qui et qui sait faire plus que qui.
Si tous avaient compris qu’on n’avait pas lancé les Awards de qui ferait gagner plus de marchés à ses proches et ses protégés, mais le concours de chercher les meilleures expertises possibles. Si on n’avait pas fait du Cocan une zone de recasement des amitiés et des réseaux pour tromper la vigilance et confisquer dans les bureaux des ministères le droit à la gloutonnerie financière et à l’imposture.
Si chacun de ceux qui avaient des responsabilités, n’avaient pas choisi de se cacher derrière l’engagement du Chef de l’État, au point d’en faire un axe de communication, au lieu de prendre leurs responsabilités. Si on avait compris que visiter les chantiers avec motards, fanfares, groupe de danse et autres, permet juste au mauvais maçon de cacher le mauvais béton et attendre pompeusement la prochaine visite pour maquiller le chantier On n’aurait jamais eu besoin de la diplomatie ou l’entregent de Samuel Eto’o… Il est venu comme un médecin qui est appelé d’urgence en salle d’opération pour un malade en phase terminale. À défaut de le sauver tout de suite pour qu’il retrouve toutes ses capacités, il lui donne la possibilité de rééducation progressive pour un rétablissement total en 2021. Au lieu de crier au chevet du malade, veillons sur sa santé et sa rééducation pour qu’en 2021, il soit opérationnel. »