L’initiative qui est du Centre multifonctionnel de Promotion des Jeunes de Référence de Yaoundé a démarré, le 05 août 2020.
Le point de presse du 30 juillet 2020, donné par le directeur du Centre multifonctionnel de Promotion des Jeunes de Référence de Yaoundé (Cmpj) plante le décor de la 9eme édition des vacances utiles, vacances agréables 2020. Baptisée « opération fin d’année scolaire sans Covid-19 », cette initiative du ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec), vise à occuper utilement plus de 300 jeunes de la ville de Yaoundé et ses environs pendant les vacances durant 3 mois.
En plus des activités sportives, culturelles et socio-éducatives auxquels prennent par les jeunes apprenants, depuis le 05 août 2020, l’innovation de cette édition est la formation des sapeurs-pompiers et la mobilisation des jeunes autour des fléaux tels que : la lutte contre la Covid-19. « Il est question d’apprendre aux jeunes à chanter, à danser et à faire des expositions. D’un autre côté, nous avons les activités socio-éducatives. Nous voulons mettre l’accent sur l’apprentissage de la deuxième langue du Cameroun, pour un Cameroun encore plus uni », a indiqué le directeur du Campj, Pierre Armand Mveme Atangana.
Trois ateliers constitués des activités sportives, culturelles et socio-éducatives meublent les rencontres. Les encadreurs part ateliers sont des professionnels en animation culturelle et sportive, des fédérations sportives et du monde de culture. Pour y participer, chaque adhérent s’acquitte d’une somme de 10.000 Fcfa.
« Il est question pour nous de mettre à la connaissance de l’opinion publique, qu’une importante activité est organisée au Cmpj-Réf-Yaoundé. Il s’agit de la 9eme édition desvacances utiles, vacances agréables. Ce sont des moments de convivialité que nous offrons aux jeunes, lesquels sont repartis pour cette édition spéciale en trois tableaux : le premier tableau est celui des activités socio-sportives, qui comprend plusieurs disciplines allant de l’initiation jusqu’à la pratique. Le deuxième est celui des activités socioculturelles. Elle donne la possibilité aux jeunes d’apprendre à jouer la guitare, de s’initier à d’autres instruments de musique traditionnelle. Il est également question d’apprendre aux jeunes à chanter, à danser et à faire des expositions. D’un autre côté, nous avons un troisième atelier socio-éducatif. Là encore, nous voulons mettre un accent sur l’apprentissage de la deuxième langue officielle du Cameroun, c’est-à-dire pour ceux qui sont d’expression francophone, c’est l’anglais et pour ceux d’expression anglaise, c’est le français, pour un Cameroun encore plus uni », a-t-il fait savoir. « Nous avons aussi l’obligation d’accompagner les jeunes sur les métiers agropastoraux, qui relèvent de l’agriculture en général, c’est-à-dire former les jeunes à l’élevage des poulets de chair, l’élevage des aulacodes et l’élevage des escargots. Il est également question de former les jeunes à la culture des bananiers plantains et les initier aux cultures maraichères. Voilà l’ensemble des activités que nous allons offrir aux jeunes pendant les vacances. Ces activités vont se tenir pendant 90 jours. Car, il est questions de tenir compte des exigences liées aux activités agropastorales, par ce qu’il est question de construire avec chaque vague, chaque jeune, un parcours complet, allant de la mobilisation et de la construction des fermes jusqu’à la récolte ou vente pour ce qui vont faire l’élevage. Il s’agira pour eux, au bout de 45 jours, d’aller tester leurs compétences au niveau du marché. Pour ceux qui feront la culture maraîchère et aulacodes, il faut tenir un délai qui est généralement de trois mois », a-t-il conclu.
Aubin BEKONDE (Stagiaire)