Collège Don Bosco à Mimboman à Yaoundé, le 1er février 2021, un cas d’école.
Selon certains observateurs avertis, l’indiscipline et la conduite déviante sont la cause principale des crimes d’un nouveau genre dans les établissements scolaires au Cameroun. A les croire, ces manquements sont généralement le fait de la consommation des stupéfiants. Le dernier cas en date est celui du Collège Don Bosco de Mimboman à Yaoundé, où quatre élèves ont failli perdre la vie, pour cause de la drogue qui les a plongés dans le coma.
Depuis quelques années, les médias camerounais donnent des informations sur l’aggravation de la présence des produits douteux dans les écoles. A ce jour, aucune région du terroir n’est épargnée. D’après des enquêtes menées à bonnes sources, le fait marquant vient de la multiplication des pharmacies de rue, des vendeurs ambulants et des grands débits de boissons aux abords des écoles. L’état dans ses divers démembrements et la société civile ont entrepris des actions à plusieurs niveaux, pour soutenir toutes les institutions scolaires à éradiquer ce phénomène.
Pour le cas des élèves du Collège Don Bosco, le médecin qui les a reçu dans sa clinique déplore la situation : « la situation est alarmante pour ces enfants en classe de 4e conduits de toute urgence à hôpital. Mais, après les examens, on s’est rendu compte qu’ils sont dopés et sont sous l’effet des stupéfiants. A votre attention, chers parents, la situation devient de plus en plus préoccupante, parce que ça aurait dû être le pire. En plus, ils sont non identifiables. D’aucuns n’ont plus leurs noms sur leurs tenues qui sont dans un état déplorable. Il faut davantage déplorer l’argent que les parents dépensent à l’école pour faire de ses jeunes des dirigeants de demain ». Il a par ailleurs invité les chefs de familles à avoir des causeries éducatives avec leurs progénitures et d’être davantage rigoureux sur leurs éducations. L’objectif étant ici de mettre fin à la consommation de la drogue en milieu scolaire au Cameroun.
Eric FOE (Stagiaire)
