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Cameroun : les Adc S.a en plein vol à destination de la modernisation des aéroports

L’éclairage du top management des Aéroports du Cameroun S.a au lendemain de l’incident survenu à l’Aéroport de Douala lui a permis de passer en revue les réalisations effectives et en cours dans les plateformes aéroportuaires du pays.

“Je dois d’abord rappeler que l’aéroport de Douala a été créé en 1977. On peut donc comprendre qu’après tant d’années d’exploitation, cet aéroport présente déjà des signes de fatigue, notamment au niveau de son complexe d’étanchéité”.

Telle est la première déclaration du Directeur général des Aéroports du Cameroun (Adc) S.a à la suite de l’incident survenu à l’Aéroport de Douala, le 15 septembre 2023, non sans agiter la toile. Selon le top management, il était question d’éclairer la lanterne de l’opinion publique sur les circonstances de cet incident, qui n’a rien à voir avec le processus de modernisation en cours des plateformes aéroportuaires du pays.


“De manière séquentielle, nous faisons les travaux. Cette année, nous avons prévu de faire 2000 mètres carrés d’étanchéité. Les premiers 1000 mètres carrés ont été achevés sans incident. Il y a une semaine, le Directeur de l’aéroport m’a fait part des risques d’infiltration d’eau au niveau du hall dans une zone de 100 mètres carrés. Ce n’était pas prévu dans le projet initial. Nous avons immédiatement fait appel à un spécialiste qui est intervenu.


Dans la journée du vendredi 15 septembre, il a commencé par décaper la zone. Évidemment, il avait au préalable acheté une bâche, puisque nous sommes en saison pluvieuse. Une pluie diluvienne s’est abattue. Immédiatement, il a recouvert la zone, mais la pluie était tellement forte que l’eau a commencé à pénétrer l’intérieur.
Je dois dire que cette zone ne concerne pas l’enregistrement.

L’aéroport était resté en exploitation tout la journée de vendredi, samedi et dimanche. L’entreprise s’est mise rapidement au travail, si bien que dimanche, autour de 15 heures, les travaux étaient achevés. Aujourd’hui, il n’y a plus de problème”, a fait savoir le Directeur général des Adc S.a, Thomas Owona Assoumou, avant de relever : “La météorologie, c’est la prévision. Ce n’est pas toujours fiable à cent pour cent. C’est une zone qui n’était pas prévue pour les travaux.

Nous avons eu des soucis au dernier moment. Est-ce qu’il fallait laisser ? Est-ce qu’il fallait attendre que ça s’aggrave ? Parce que si on ne faisait rien, la situation allait s’aggraver. On a donc choisi de réparer.

La réhabilitation des infrastructures en marche

“Pour la zone de 1000 autres mètres carrés en cours, nous avons demandé d’attendre la fin de la saison pluvieuse. Je dois dire que nous ne l’avons pas fait qu’à l’aéroport de Yaoundé et de Douala. Nous faisons les mêmes travaux d’étanchéité à l’aéroport de Maroua et à l’aéroport de Ngaoundéré.
Il faut relever que l’incident de Douala a pris de l’ampleur, parce que c’est un aéroport, c’est la vitrine.


Le focus était fait au niveau de cet incident, mais Adc continue sereinement la mise en œuvre de son plan de réhabilitation de modernisation des aéroports. Nous sommes en pleine phase de maturation pour refaire l’aérogare de Douala.

Je crois que si nous n’avons pas d’aléa, avant la fin de l’année prochaine, nous devons pouvoir lancer les travaux. Nous continuons. L’atelier de maintenance, c’est pour améliorer le taux d’exploitation de notre équipement, pour que nos avions aillent toujours à l’heure.
Il y a également une voie d’accès au niveau de l’aérogare fret que nous avons bitumée sur 1,5 kilomètres.

C’est autant de petites actions, mais qui coûtent de l’argent, parce que pour refaire cette voie d’accès, nous l’avons couplé avec un poste de stationnement avion qui nous a coûté plus d’un milliard de francs. Pour l’atelier de maintenance, nous sommes autour de 300 millions”, a-t-il davantage expliqué, non sans préciser : “Nous avons 07 aéroports à gérer et chaque aéroport a ses réalités, ses spécificités.

Et le gros de nos aéroports, c’est l’Aéroport de Douala qui est en réalité 75% de nos activités. C’est pour cela que l’aérogare, du terminal qui est en phase de maturation du projet. Nous sommes en phase d’acquisition des machines”.

Propos recueillis par Bertrand TJANI

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