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Cameroun: le pôle 1 des structures rattachés et sous tutelle du MINJEC en formation à Mutenguene


Le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Mounouna Foutsou, a présidé le 20 juillet 2022, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités opérationnelles des Responsables des services centraux, déconcentrés, structures rattachées et sous Tutelle du Minjec du Pôle 1.


Depuis le 19 juillet 2022, le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Mounouna Foutsou séjourne dans la région du Sud-ouest du Cameroun, dans le cadre d’une visite de travail. Après avoir procédé dès son arrivée dans cette région à la nuit du Réamorce au Centre d’Instruction et d’Application de la Police (CIAP), il a présidé le 20 juillet 2022 à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités opérationnelles des Responsables des services centraux, déconcentrés, structures rattachées et sous Tutelle du Minjec du Pôle 1 (Littoral, Ouest, Nord-Ouest et Sud-Ouest). Il était accompagné pour la circonstance du gouverneur de la région, Bernard Okalia Bilai.


En effet, c’est le Centre d’Instruction et d’Application de la Police (Ciap) de Mutengene qui a donné lieu à l’ouverture de cette atelier. Le Maire de la commune de Tiko, Peter Ikome Mesoso III a exprimé sa gratitude pour cet événement qu’accueille sa municipalité et pour le choix porté sur le CIAP de Mutengene pour cette activité. Dans ce sens, il a émis le vœu que le présent atelier se déroule dans de bonnes conditions et que le séjour soit chaleureux. A sa suite Benga Zachée Robert Théophile, Secrétaire Général du Minjec a donné la présentation globale du contexte ayant conduit à la mise en œuvre de cet atelier de renforcement des capacités opérationnelles des responsables du Minjec. Selon lui, la nécessité de renforcer les capacités des personnels du Ministère s’est posé avec acuité au regard de la diversité des activités sur le terrain. Il est également revenu sur les objectifs, le cadre logique de mise en œuvre, les participants intégrant le Conseil National de la Jeunesse du Cameroun, soit plus de 400 participants. Par ailleurs, il a indiqué que la même activité se déroulera également dans les pôles 2 et 3 pour les autres régions.
Pour le Minjec, cet atelier est un moyen pour son équipe de relever les défis posés par le contexte. Ainsi, il explique que dans la mise œuvre des missions dévolues au Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique, la mise en place des outils et moyens innovants s’imposent face à un contexte marqué par la COVID-19 et les crises sécuritaires. Dès lors, ces indicateurs justifient l’urgence d’une action plus efficace suite au constat mettant en lumière des défaillances techniques et opérationnelles de l’implémentation des activités sur le terrain. C’est dans ce sens qu’il a engagés ses collaborateurs à redoubler d’efforts pour des résultats encore plus probants. Il a assuré de son appui dans ce sens. C’est avec cet espoir qu’il a déclaré ouvert l’atelier de renforcement des capacités opérationnelles des responsables des services centraux, déconcentrés, structures rattachés et structures sous-tutelle du Minjec.


Plénière de l’Atelier


Deux thèmes ont conduit cette plénière de l’atelier de renforcement des capacités opérationnelles des responsables des services centraux, déconcentrés, structures rattachées et sous-tutelle du Minjec. Le premier thème à savoir « le nouveau cadre de performance stratégique du Minjec : enjeux et perspectives » a été conduit par Alphonse Tankeng, Chef de la Division des Études et Projets du Minjec. La séance est placée sous la modération de Rekia Ngeh epse Mbeume, Conseiller Technique N°2 au Minjec. Après la présentation, des questions ont été posées dans le sens de la mise en place des partenariats sur le plan local, le financement des projets des jeunes dans le cadre du Plan Triennal Spécial-Jeunes, le matériel et autres équipements ainsi que la construction des Centres Multifonctionnels de Promotion des Jeunes (CMPJ). L’expert de cette plénière a toutefois donné des explications qui ont été appuyées par l’intervention du Ministre Mounouna Foutsou. Le Minjec a expliqué que les encadreurs de jeunesse doivent devenir comme lui, des médecins de famille de la jeunesse afin de les orienter, les guider dans leur quête d’autonomisation. Il a illustré son propos par la mise à disposition de la Jeunesse de la Carte Jeune Biométrique qui constitue un pack de services majeurs nécessaires au bien-être des jeunes. Pour les jeunes formés dans les CMPJ, le Ministre se veut clair: ”Notre population cible n’est pas la même que celle des autres administrations. Nous devons les identifier, les mobiliser et les réarmer en vue de leur épanouissement dans la société ou dans leurs communautés”.


Le thème de la 2ème plénière est « Appropriation du Programme 144: Éducation Civique et Volontariat ». Elle est faite par Arsène Abe, Chef Service de l’Education Civique en Milieu Universitaire et Professionnel au Minjec et responsable du Programme. Les préoccupations posées sont relatives à la nécessité de plus de cadres au niveau local pour l’implémentation des missions d’éducation civique, les indicateurs de mesures et les outils d’évaluation des sensibilisations menées. Ici, le Directeur Général Adjoint du Service Civique National de Participation au Développement a insisté sur les missions de cette structure dont le leit motiv est de lutter contre les actes d’incivisme en vue d’une meilleure participation citoyenne des jeunes camerounais.
Pour sa part, le Ministre Mounouna Foutsou a indiqué que les actes inciviques proviennent d’un manque de vigilance. Il préconise de ce fait, un encadrement de proximité notamment avec les médiateurs communautaires, et dans les établissements scolaires, des polices scolaires. Le ministre estimé que le Pronec-Reamorce qui est institué au sein des établissements chaque mercredi devrait contribuer à une nette diminution des actes inciviques. En ce qui concerne les conflits entre les différentes structures, le ministre a apporté la clarification nécessaire. Au sujet des indicateurs de mesure, il a recommandé la pertinence des outils utilisés.


Ernesthine BIKOLA


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