Le 30 septembre 2020, à la clinique de l’Unité au quartier Bepanda, arrondissement de Douala 5e, Minette Fotsing trouve la mort, des suites d’un viol atroce.
Victime d’un viol avec sodomie, la petite Minette Fotsing, âgée de 17 ans, venait d’obtenir son Brevet d’Etudes du premier cycle (Bepc) session 2020. La famille qui soutient cette thèse indique que la défunte a été retrouvée affaiblie près d’un chantier non loin de son domicile familial au quartier Logpom dans la ville de Douala.
Selon le récit proposé par la télévision Équinoxe, dans son édition du journal du 20 heures du 30 septembre 2020, l’adolescente est partie de la région de l’Ouest, le dimanche 27 septembre 2020, pour poursuivre ses études chez son frère aîné au quartier Logpom, dans l’arrondissement de Douala 5e.
Mardi, c’est-à-dire 48 heures plus tard, Minette Fotsing a été retrouvée couchée et très affaiblie dans un chantier immobilier, un liquide visqueux coulait de son appareil génital. Ses parents vont d’abord croire à un avortement. Mais, après avoir conduit la jeune fille dans un centre médical privé, ils apprendront qu’elle a subi un viol collectif.
D’après les conclusions des examens effectués par les médecins spécialisés, l’on parle d’un écoulement vaginal, des sécrétions vulvaires, une déshydratation, « suggérant une activité sexuelle récente ».
« J’ai découvert qu’au niveau de l’appareil génital, il y avait la présence de sécrétions d’aspect visqueux. J’ai aussi retrouvé la présence de sécrétions au niveau de la région plurianale », témoigne le Dr Gilles Franck Tchamou, qui a pris la défunte en charge à son arrivée à l’hôpital. Le médecin a conclu que la jeune Minette a eu une activité sexuelle probablement avec plusieurs sujets masculins. Une enquête policière a ainsi été ouverte afin d’élucider le crime présumé.
Aubin BEKONDE (Stagiaire)