Input your search keywords and press Enter.

Cameroun : la Minhdu Ketcha Courtès expérimente avec succès le béton compacté au rouleau

C’est dans le cadre de la mise en œuvre du contrat de Désendettement Développement.


À l’issue de l’initiative Ppte-Pays pauvres très endettés, le Cameroun a engagé avec la France, dans le cadre de la Mise en œuvre d’un C2d-Contrat de Désendettement Développement, un programme urbain d’investissement sur financement C2D avec l’appui financier de l’Afd-l’Agence française de développement. En effet, après les investissements conséquents du premier C2d dans les villes de Douala et de Yaoundé, ce programme a été étendu aux capitales de régions, sous l’appellation : « C2d urbain capitales régionales ». Le programme est réalisé sous la tutelle du Minhdu-Ministère de l’Habitat et du Développement urbain et est dédié d’une part aux financements d’investissements prioritaires concernant les infrastructures, les équipements marchands, les services urbains, l’amélioration du cadre de vie et d’autre part au renforcement des capacités des maîtrises d’ouvrages locales.


Le programme C2d urbain « Capitales régionales » s’inscrit dans la vision du Chef de l’Etat, Paul Biya, engagé dans la mise en œuvre de la décentralisation et la modernisation des villes. A cet effet, le programme implémente la nouvelle Stratégie nationale de Développement (2020-2030) notamment dans son volet « Piliers de la stratégie » en vue de la « Transfomation structurelle de l’économie ». Il s’agit d’accompagner et de renforcer les villes dans l’exercice de leurs compétences et de favoriser l’implication des acteurs locaux, par la mobilisation citoyenne pour la pérennisation des investissements réalisés.
Ce programme s’exécute en collaboration avec l’ensemble des ministères impliqués au développement urbain, notamment le Minepat, le Mindcaf, le Minepded… et la gestion des collectivités locales, à savoir le Minddevel, le Minfi… Ces derniers sont invités en fonction des sujets dans les différents comités de pilotages locaux et centraux, pour faciliter les initiatives du programme dépendant de leurs compétences. Les projets identifiés et étudiés s’évaluent bien au-delà des enveloppes financières disponibles.
Technologie
Une cinquantaine de kilomètres de voiries urbaines ont été réhabilitées dans le cadre du C2d « Capitales régionales » depuis 2017 principalement par la technologie à Béton compacté au rouleau dans les villes de Bafoussam, Bertoua et Garoua. Le choix de cette technologie nouvelle au Cameroun, dont les intrants sont produits localement et disponibles (granulats, sable et ciment), vise à au moins doubler la durée de vie de la chaussée et à réduire les coûts d’entretien onéreux des chaussées en produits bitumineux, qui sont plus polluantes et nécessitent des intrants presque hors de portée des communes.
Les études comparatives préparatoires du projet mené en 2013 par le consultant Urbplan/Era Cameroun/Urbaconsulting avaient mis en exergue trois principales techniques de construction des chaussées qui pouvaient être envisagées au Cameroun pour le projet à savoir : les chaussées avec produit bitumineux, celles avec dalles en béton et les chaussées revêtues de pavés à effet tridimensionnel. Il a fortement recommandé de s’orienter vers des technologies durables et non polluantes. Par ailleurs, le coût de mise en œuvre du BCR (Béton compacté au rouleau) est pratiquement le même que celui du BB (béton bitumineux) et parfois même moins cher.
En effet, nonobstant la variation du coût des produits pétrolier (intrant principal du BB), l’on observe à titre indicatif que les coûts courants de mise en œuvre de ces 02 types de revêtement (sans prise en compte du corps de chaussée et de l’assainissement) concourent au-delà de l’aspect environnemental et entretien aisé par les maires que le Bcr est le meilleur choix : Bcr : 110 000 Fcfa le m3, soit environ 16 500 Fcfa le m² pour 15 cm d’épaisseur en moyenne ; Bb : 300 000 Fcfa le m3, soit environ 15 000 Fcfa le m² pour 5 cm d’épaisseur en moyenne.
Cependant le cout d’entretien du Bcr est nettement inférieur de celui-ci du BB et la durée de vie de la chaussée en est ainsi fortement prolongée. De plus les intrants du BCR sont principalement produits localement donc à l’avantage des Collectivités territoriales décentralisées.
Pour ce qui est de l’attribution des marchés il est clair que tout s’est déroulé selon les règles de l’art et en conformité des procédures de l’Afd. L’attribution des contrats aux entreprises dans les travaux des trois lots (Bertoua, Bafoussam et Garoua), s’est fait dans le cadre d’un appel d’offre international, précédé d’une préqualification. Sur les quinze entreprises qui avaient manifesté leur intérêt, quatre avaient été pré-qualifiées et trois avaient remis des offres lors de la consultation. Le processus s’est donc fait dans le cadre d’une mise en concurrence, et non par un gré à gré. Ceci en accord avec les directives de passation des marchés de l’Afd (Article 1,2,5). L’Afd s’assure dans le cadre d’un contrôle à postériori que les processus se déroulent dans les conditions de transparence, d’équité, d’économie et d’efficience requises.
Trêve de calomnie
Le programme C2d urbain « Capitales régionales » est un modèle de réussite, qui est une action forte du gouvernement qui s’inscrit en droite ligne de la problématique de cité moderne et la pleine mise en œuvre de l’Odd17. Il s’agit d’un important programme de développement dont les montants de financement s’élèvent à ce jour à plus de 150 milliards de Fcfa dont respectivement 99,7 milliards pour « Capitales régionales 1 » (Bafoussam Bertoua et Garoua, et 67 milliards pour « Capitales régionales 2 » (Bamenda et Maroua). Les villes de Bertoua, Bafoussam et Garoua ont vu la transformation totale de la physionomie de leur cité grâce au succès du programme, rêve que caresse Bamenda et Maroua
Seulement, des allégations non-fondées, propagées depuis plusieurs mois dans les réseaux sociaux, visant principalement à ternir l’image de Célestine Ketcha Courtès, Ministre de l’Habitat et du Développement urbain, au sujet d’un supposé détournement en collaboration avec l’Afd dans le cadre des travaux de voiries du programme C2d urbain «Capitales régionales», ne peuvent en aucun cas impacter sur l’aboutissement heureux de cette importante initiative du Chef de l’Etat. Comme démontré plus haut, tant au niveau du mécanisme de financement du Programme en passant par la sélection de la technologie du Bcr, sans omettre le système de passation et d’exécution des marchés, les règles de l’art ont toujours guidé l’action du ministère de l’Habitat et du Développement urbain. Mieux durant la mise en œuvre de cette technologie une délégation de la commune de Ouagadougou est venue s’enquérir de la technologie du Bcr, technologie utilisé par le Minhdu dans le cadre du programme C2d capitales régionales, notamment dans la ville de Bertoua. Devant le harcèlement intempestif d’un individu malintentionné sur la non utilisation de son produit « stabilisant de sol » dénommé aggreBind auprès des collaborateurs de la Minhdu, Célestine Ketcha Courtès, à travers plusieurs correspondances, a tenu à rappeler à ce dernier les dispositions du décret n° 2016/0848/Pm du 20 avril 2019 fixant les conditions d’utilisation des produits innovants dans la construction, la réhabilitation et l’entretien des routes. L’article 4(1) de ce décret indique que : « ne sont autorisés à être utilisés que les produits innovants qui ont été agrées par le Ministère en charge des routes, conformément à la règlementation en vigueur ». Dans la perspective de poursuivre sa campagne de diffamation, cet individu n’a pas daigné chercher à se conformer à cette disposition. Toutefois, le Ministre de l’Habitat et du Développement urbain se réserve tous les droits de porter plainte contre ce dernier pour diffamation.
Source : Celcom Minhdu

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *