C’est à travers un communiqué ayant sanctionné la réunion mensuelle des présidents et rapporteurs des sous-commissions de l’organisme de défense des droits de l’homme et des libertés tenue, le 27 mai 2020 à Yaoundé.
Les débats ont été consacrés aux propositions des membres portant sur l’organisation des obsèques du président du Cndhl, Dr Chemuta Divine Banda, dont le décès est survenu, le 18 mai 2020 à Yaoundé.
Les participants se sont ensuite penchés sur la menace que constitue le coronavirus, par ces temps de reprise des classes au Cameroun. Aussi, ont-ils amplifié le message de prudence du chef de l’Etat, Paul Biya, délivré le 19 mai 2020, invitant tous les Camerounais à respecter scrupuleusement les mesures barrières.
Afin de mieux protéger le droit à la santé, les membres de la Cndhl recommandent au gouvernement de la République de poursuivre l’extension de l’habilitation de formation hospitalière à prendre en charge les malades de la Covid-19 sur toute l’étendue du territoire. Il doit également s’assurer que toutes les personnes infectées par le coronavirus aient accès à des soins adéquats et gratuits.
Concernant les allégations de violations des droits de l’homme, notamment la destruction de biens et des actes de pillages qui auraient été commis à Bafout, les 26, 27 et 28 avril 2020, les participants ont recommandé qu’une enquête approfondie à ce sujet soit menée, et que les responsables de ces actes en répondent devant les juridictions. Il y a également lieu de faire la lumière sur les allégations d’assassinant et sur les actes de tortures, qui se seraient produits dans cette localité.
Les membres de la Cndhl ont, en définitive, fermement condamné l’assassinat du maire de Mamfé, Prisley Ojong, au cours d’une embuscade tendue par les sécessionnistes, le 10 mai 2020. Ils ont souligné qu’il s’agit d’une attaque contre la démocratie, qui participe du complot des sécessionnistes extrémistes contre la jeunesse.
Bertrand TJANI