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Cameroun : la Cnps redonne du sourire à 32 orphelins à Yaoundé  

Joie perceptible

C’était à l’occasion de la journée internationale de la commémoration des droits de la femme, le 08 mars 2023.

Sentiment d’un devoir accompli

Chants, danses et récitations. Telle est l’ambiance bon enfant et peu ordinaire observée, le 08 mars 2023, à l’orphelinat Notre dame de la miséricorde, situé au quartier Nkolbisson, 3e arrondissement de Yaoundé. C’était à l’occasion de la cérémonie de remise de dons aux enfants vulnérables de cette maison, par une équipe de la Direction des Finances et de la Comptabilité (Dfc) de la Caisse nationale de Prévoyance sociale, laquelle était adossée à la journée internationale de la commémoration des droits de la femme.

Les dons constitués de denrées alimentaires, vêtements, draps, chaussures, d’un congélateur et d’un cadeau spécial du Directeur des Finances et de la Comptabilité ont été remis ainsi qu’un “sadaka” en la mémoire de feu le collègue Balkissou Madi, décédée le 30 janvier 2023. Un geste de cœur qui consacre la communion et le partage avec ces enfants qui n’ont manqué d’exprimer leur profonde gratitude à leur manière.

Joie partagée

Réactions

« Je voudrais dire merci à la sœur Julienne pour tout le travail accompli auprès de tous ces enfants qui sont très épanouis, inventifs, créatifs, sympas, pleins de vie, intelligents et passionnés. Nous sommes conscients des difficultés qu’elle éprouve surtout dans ce contexte où nous observons la flambée des prix. Nous avons donc jugé important de lui apporter notre soutien », a dit Nadia Momo, porte-parole de la team Dfc.

« Nous savons que nous ne sommes pas dignes de vous recevoir ici, mais c’est par votre amour que nous nous rendons dignes, parce que vous nous avez choisi, pauvres démunis que nous sommes, pour venir nous faire plaisir et nous vous disons merci », a fait savoir, débordante de joie, la promotrice de l’orphelinat, la sœur Julienne, non sans doléance : « Nous avons déposé les papiers de demande d’agrément qu’on nous a demandé de faire. Nous attendons toujours le retour bien que le ministère nous a rassuré qu’ils sont en cours et continue de travailler avec nous. Nous avons en ce moment besoin d’une maison même en planche. Car, bientôt, le donateur qui a mis sa maison temporairement à notre disposition va bientôt nous demander de partir ».

Bertrand TJANI

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