C’était au cours de la première édition de ce festival tenue récemment dans la ville de Pouma dans le département de la Sanaga maritime.
Le festival jè wèm est un projet mis en œuvre par les associations Hikuu hi bi ngond et Bon ba ngog-lituba avec la participation de l’institut universitaire Ruben Um Nyobe. C’est un festival qui met en avant l’art culinaire du peuple Bassa’a. Pour sa première édition, Pouma dans le département de la Sanaga maritime a accueilli les festivités. Aussi, pour ce premier jet, c’est la graine d’arachide et les différents mets possibles qui ont suscité la curiosité des populations locales et même les touristes. Les dérivés d’arachide dans la cuisson sous toutes ses formes ont été exposés à Pouma.
Il était question durant ce festival, pour les femmes ressortissantes de la grotte de Ngog-lituba ou Bassa-Mpo’o Bati, de présenter la plupart des mets à base d’arachide. C’est dans la promotion de la culture camerounaise en général et celle de l’art culinaire bassa’a en particulier que les associations Hikuu hi bi ngond et Bon ba ngog-lituba avec la participation de l’institut universitaire Ruben Um Nyob, ont mis sur pied ce projet. Venus des quatre coins du monde, les participants à ce festival ont bénéficié d’une dégustation de mets, d’une causerie éducative sur l’art culinaire bassa’a et de semences de prestige d’antan sous la conduite des experts et des Ba Mbom-bog. Le festival a été ponctué par des chants et des danses, bref les rythmes du coin étaient en l’honneur. Rendez-vous a été pris pour la prochaine édition.
Ernesthine BIKOLA