Avec pour but de créer une deuxième liaison routière entre le Cameroun et le Tchad, le projet de construction d’un pont sur le fleuve Logone avance, en dépit des contraintes soulevées par l’entreprise.
L’avancement des travaux du Pont sur le fleuve Logone entre Yagoua et Bongor affiche un taux de 30,42%, soit une légère progression par rapport au mois de juin 2022. Avec un taux de réalisation de 30,42% les travaux de construction de ce pont sont en cours. D’une manière globale, tous les pieux sont réalisés, les piles-colonnes sont réalisées à 80%, les chevêtres sont exécutés à 54% et les ouvrages hydrauliques sont réalisés à 96,30%. L’avancement des travaux de terrassement sont quant à eux réalisé à 31,82%. Entre autres difficultés mentionnées, le groupement Razel Cameroun-Razel-BEC-SOTCOCOG en charge des travaux a évoqué la pandémie à Covid-19 qui a causé un retard de près d’un an dans l’exécution des projets; la pénurie de carburant; les retards dans le paiement des décomptes; les contraintes fiscale douanières et les pannes répétitives du bac existant. La nécessité de démarrer les travaux socio-économiques a été soulevée par le Ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, à l’effet de faire ressentir l’impact du projet au niveau des zones riveraines.
Le projet comprend la construction d’un pont neuf sur le fleuve Logone, entre les chefs-lieux de département du Mayo Boneye (Bongor au Tchad) et celui du Mayo-Danay (Yagoua au Cameroun) d’une longueur de 620 ml et des voies d’accès de 14,2 km, répartis en 7,4 km du côté Tchad et 6,8 km du côté Cameroun. A ces travaux routiers s’ajoutent des aménagements connexes comprenant essentiellement des infrastructures socio-économiques destinées à la gestion de l’infrastructure en construction (poste frontalier avec des bâtiments annexes, aménagement d’un parking de stationnement des gros porteurs dans la zone du pont, dispositif de signalisation, etc.). À cet effet, le Ministre des Travaux publics a évoqué la possibilité d’améliorer les voies existantes, dans le but de faciliter le déplacement des populations riveraines.
Bertrand TJANI