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Cameroun-affaire Bucavoyages : info ou intox ?

L’agence Bucavoyages de Douala a été marqué dans la matinée d’hier lundi 04 novembre par un spectacle émouvant. En effet, Les passagers déjà installés à bord du bus n’attendaient plus que quelques passagers de plus pour sa mise en route, destination Yaoundé

 Un départ qui sera revu à plus tard pour un problème plus ou moins d’identification. La présentation au guichet des cartes d’adhésion d’un parti politique par les jeunes militants du MRC pour leurs enregistrements au détriment de  la CNI comme cela est de coutume  dans  nos agences de voyage a été le fil conducteur  d’une ébullition.

« Bien qu’ils soient arrivés à l’heure, ils faisaient beaucoup de bruit, lançant des mots méprisant, incluant des propos tribalistes du coup nous les avons sitôt identifiés … Puis au guichet nous leur avons demandé leur carte nationale pour les enregistrer. Grande était notre surprise de constater que le premier homme (gros = Mayer F.) a sorti sa carte de parti politique et nous a tendu. Je lui ai dit que j’avais plutôt besoin de sa CNI et non de sa carte d’adhésion à un parti politique. Il m’a répondu qu’il avait oublié sa carte à la maison et qu’il est dans un pays de droit … » Du coup j’ai suivi comment son camarde lui a dit  » gars sors ta carte et donne lui ». Le Monsieur (gros) répond à son ami  » j’ai mais je ne donne pas. D’autres se sont fait enregistrer mais difficilement car ayant suivi ma conversation avec le monsieur le reste ne voulait plus donner leur carte nationale» témoigne la caissière en service.

Goutte d’eau ayant débordée le vase car installés dans le bus certains et selon les déclarations de la caissière, certains d’entre eux se sont mis à chanter «  Kamto président élu, Kamto président élu, mettant mal à l’aise les  passagers qui avaient déjà pris place. C’est alors que notre chef ayant suivi beaucoup de bruit nous a demandé quel était le problème? Nous lui avons relaté les faits, pris de colère il a dit. Que l’agence n’était pas une agence de parti politique, que l’agence appartient aux camerounais qui ont besoin de se rendre d’un point du Cameroun a l’autre  et il est hors des questions qu’on transforme l’agence en un lieu de théâtre politique (meeting). Si quelqu’un ne veut pas respecter notre règle qu’il soit du RDPC ou du MRC qu’il parte « . C’est ainsi qu’un responsable de l’agence  est allé leur redire ce que le chef a dit que si » personne n’est d’accord qu’on lui rembourse son argent afin qu’elle emprunte un autre bus ». C’est alors que tous ont décidé de quitter en disant qu’on les a chassés du bus  » car ils sont les militants du MRC »  a martelé La caissière.

L’Information qui a été très rependue sur la toile va faire mouche.  Informé, le préfet du Wouri qui va immédiatement convoquer le chef d’Agence

D’après le chef d’agence BUCA de Douala qui s’est confié chez nos confrères d’afrik-Inform.com, juste après son retour de chez le préfet, ces jeunes hommes et femmes (presqu’une trentaine) sont arrivés tôt le matin avant le lever du soleil à l’agence. Ils ont délégué l’un des leurs pour l’achat les tickets afin d’avoir accès au bus. Après être entré chacun en possession de son billet, ils vont s’asseoir à leurs places avec les autres passagers.

Le chef d’agence ajoute qu’à la grande surprise du conducteur, les personnes qui ont débarquées le matin à l’agence sans aucun signe du parti, ont tout d’un coup arboré des gadgets du MRC (chemises, polos, casquettes, écharpes, etc.). Il martèle aussi que  le changement subite de ces  derniers ne suscitait aucune inquiétude chez le chauffeur jusqu’à ce qu’ils se mettent tout d’un coup à chanter à haute et intelligible vois dans le  bus. Cela étant, il leur a demandé de cesser ces bruits qui  nuisent aux autres passagers, sans quoi ils descendront du bus. Dans une attitude audacieuse, ceux-ci ont commencé à crier haut et fort qu’ils sont dans leurs pleins droits et que nul n’a le droit de leur dire ce qu’ils doivent faire ou pas. Et d’ailleurs, qu’on veut leur faire le procès de leur appartenance au MRC.

Il ajoute pour finir que sentant la tranquillité des passagers présents et même de ceux qui arrivaient en grand nombre menacée, qu’il a été obligé de demander qu’on leur rembourse leur argent et qu’ils aillent ailleurs. C’est à ce moment qu’ils ont commencé à faire des vidéos dans lesquelles ils disent être victimes de discrimination, de tribalisme à cause de leur appartenance au parti du Mouvement pour le Renaissance du Cameroun. Toujours dans ses explications, le chef d’agence dit que BUCA est une entreprise citoyenne, et ne saurait refouler des camerounais qui font entrer des sous à l’entreprise. Sauf si ces derniers représentent une menace.

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